La nuit
Posté par traverse le 20 janvier 2007
Quelque chose se retire en nous et chacun se regarde étonné
De voir disparaître cette lumière utile au rassemblement des hommes
Le soleil les nuages les oiseaux les enfants ont quitté la scène
Et nous voilà seuls jetés une fois encore dans cette désespérance
Qui nous fait rêver du soleil des nuages des oiseaux et des enfants
Quelque chose d’ancien et de neuf se mêle aux fébrilités
De l’homme et de la femme assemblés sous les lampes
De la ville et des étoiles
Alors la peine et la musique se dénouent jusqu’au sommeil
Les paroles forment des jardins des pays et des amours inachevées
Les corps se reconnaissent dans l’éloignement de l’embellie
Le temps bouscule enfin les morts dans les bras des vivants
La danse des retrouvailles sonne dans le cœur des marcheurs infinis
Et nous attendons sur notre chaise tout au bord de la piste
Les mains posées sur nos cuisses en regardant ailleurs
Là où la nuit a déjà tout fondu dans le silence du consentement.
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