Elle porte ses seins
Posté par traverse le 19 février 2007
Elle porte ses seins comme une chronique du bonheur. C’est en apnée qu’elle exhibe sa poitrine tatouée de tissus.
Ce sont des fougères ondulant sous la brise, des senteurs de gingembre et des parfums sonores qu’elle offre aux aveugles et aux hommes perdus. Ses seins abondent et la précèdent comme des sanctuaires en maraude où chacun veut presser ses ampoules de lait.
C’est un Stabat Mater de talc et de clapotis sucrés. Une histoire sans fin aux aurores pointues où des mouettes viennent pondre. C’est un bouillonnement de vagues, une conversation avec des hôtes de taffetas, un commencement et une confusion.
Des mains se sont levées, ont offert leurs empreintes aux couronnes grenelées en les signant d’un baiser sans témoins.
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