Sauver l’école
Posté par traverse le 20 décembre 2008
Dessins de Serge Goldwicht
L’école à brûler Daniel Simon
Aujourd’hui des jeunes, souvent des enfants, mettent le feu aux
écoles, aux crèches, aux centres de jeunesse et de culture. Ils brûlent
et saccagent ce qui devrait les accueillir et les accompagner vers
l’émancipation sociale si ce n’est le bonheur.
Daniel Simon se glisse peu à peu dans la peau d’un de ces enfants.
Pour percevoir cette fureur plus que pour l’expliquer. Cette descente
dans la colère d’une génération suit le fi l d’un récit qui met en scène
et en jeu les objets, les relations, les signes, les symboles d’une école
qu’il fréquente depuis cinquante ans.
C’est à un inventaire joyeux et amoureux, nostalgique parfois, qu’il
met la main. De l’élève au professeur qu’il est devenu, il y a aussi son
approche de l’intérieur : il fait du théâtre dans les écoles, il forme
des enseignants, il raconte des histoires, il présente ses livres et ceux
des autres.
Mille entrées pour raconter le péril d’une école sous haute tension
aujourd’hui…
E(cole)P(arents)E(ducateurs) Mars – Mai 2009
Revue de la Maison de la Francité n° 54
2e trimestre 2008 Brèves
Sauver l’école
Voici une approche toute personnelle de l’école à travers ses odeurs, ses bruits et ses cris par un auteur qui la fréquente depuis cinquante ans. De l’élève au professeur qu’il est devenu, Daniel Simon retrace la naissance de la colère d’une génération à l’égard de l’institution scolaire. Autrefois respecté, le métier de professeur aujourd’hui méprisé reste pourtant vital dans notre société. Teinté d’humour, de tendresse et d’espoir, un récit qui suscite la réflexion.
Daniel SIMON, L’école à brûler, Bruxelles,
Couleur livres, 2008, Collection Je.
L’école à brûler n’est pas un souhait ni une plainte nostalgique d’une école parfaite (qui n’a jamais existé) mais la tentative de description d’un processus de dégradation. La narration de cette maladie annoncée de l’école se nourrit de l’expérience de l’auteur et des épisodes d’une génération qui a vu peu à peu se dénouer les liens qui fondent le vivre ensemble
La Carnet et les Instants, n° 152 (juin-septembre 2008)
Merci Leoparleur… et son Grand Lustucru http://www.lastfm.fr/music/L%C3%A9oparleur
(si il y avait une musique de livre, ce serait pour L’école…, celle-ci…Régalez-vous…)
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.