Il n’y a pas de raison particulière
Posté par traverse le 10 octobre 2009
Il n’y a pas de raison particulière et soudain le pont qui le traversait et liait en lui les ombres aux paroles s’effondre en ce matin d’été mais la lumière peut-être est moins généreuse qu’il ne l’espérait depuis si longtemps, un rien en plus ou en moins et il bascule alors dans des plaines ou des fossés, il ne sait plus où est sa place ni la tribu qui l’accueillera d’un côté ou de l’autre. Il ne sait plus si cette lumière qui tremble en lui est froide ou rassurante, il n’y a pas de frontière, rien que des passages, des frictions qui le rendent absent du monde si grand où se perdent les fossés et les plaines, à l’infini.
tres belle serie du brouillard!