La neige tombe, du silence, de vilaines chansons
Posté par traverse le 20 décembre 2009
La neige tombe, du silence, de vilaines chansons, des airs pauvres comme des mélancolies artificielles sur des hommes encombrés de promesses comme des vœux
à la sauvette qu’on lance à l’invisible et leurs enfants tendent la main vers le passé en attendant que les vertus anciennes, comme des trésors enlevés dans de sombres rapines, leur piquent le cœur alors qu’ils sont déjà si secs et promis au désastre. La neige tire un trait sur de vielles esquisses et dépose à nos pieds un déroulé joyeux où nous allons dans l’enthousiasme des résurrections faciles.
Je suis d’accord pour la pauvreté des airs. A hauteur de De Brouckère, j’essaie de ne pas trop les écouter…