Des hommes, les bras ballants de la fatigue
Posté par traverse le 16 février 2010
Des hommes, les bras ballants de la fatigue de ne serrer ni de ne battre, prennent l’air sur des lames bleues et froides en attendant la nuit qui tient encore tout cela debout avant le jour si sombre où des enfants se perdent en se cognant aux ombres des parents cachés dans l’encoignure des aubes réticentes. Des femmes aussi s’en vont le corps tout hésitant à se jeter dans la gueule du loup qui est parfois si doux à l’orée des famines.
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