Mes rendez-vous à la Foire du Livre

Posté par traverse le 9 février 2011

17 au 21 février – Tour et Taxis Bruxelles
www.foiredulivredebruxelles.be www.couleurlivres.be www.meo-edition.eu


Stand 136 Couleur Livres : permanence autour de la Collection Je et dédicace les samedi 19 de 16 à 17 ou sur rv, La Troisième séance et L’école à brûler
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ISBN 978-2-87003-546-7 / décembre 2010 120 pages / format 13*21 cm / 12 euros

C’est lors de la troisième séance d’un atelier d’écriture que tout est en place : les relations, les exigences, les projets, les désirs de textes, les incertitudes et les tâtonnements inspirés… L’auteur relate ici ses observations et réflexions, ses interrogations et ses enchantements aussi à propos des relations entre les personnes (les auteurs) et les dynamiques qui se mettent en place dans le cadre des ateliers qu’il anime.

Enfin, il laisse émerger, au fil des expériences et des témoignages, des questions et des évidences qui traversent le plus souvent la vie d’un atelier. Créer, c’est aussi rencontrer ce qui advient dans le fil de l’écriture et qui échappe à tout projet…

« Ce texte, je l’ai écrit au fil du temps ces trois dernières années. Je me préparais à prendre de la distance avec cette activité que je pratique depuis si longtemps et qui me semble, avec le temps, chez moi, de plus en plus liée à un goût de la transmission.

Les ateliers d’écriture sont des arènes où se jouent bien des combats…De soi à soi, dans sa relation au désir d’écrire et dans le soutien mutuel qu’offre l’espace des ateliers d’écriture…

Je relate dans La Troisième séance certaines des questions, des réflexions, des expériences que porte en soi le mouvement des ateliers d’écriture, né dans les années post 68 et aujourd’hui, au cœur de l’Institution.
Ces ateliers sont aussi un lieu de brassage culturel et social où l’exigence tranche avec la mollesse du temps : les contraintes sont des limites avec lesquelles les participant(e)s sont amenés à se confronter régulièrement. Et l’enjeu essentiel : approcher sa vérité, tenter d’atteindre le beau et construire une mémoire personnelle dans des temps où le copier-coller, le sampling, est omniprésent… »

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L’école à brûler est un livre qui cherche à faire entendre le choc de deux générations, celle de l’auteur, qui laisse émerger une certaine mélancolie d’un temps où le Contrat social semblait exister pour la plupart et celle, violente et pulsionnelle d’un enfant d’aujourd’hui, qui semble ne plus trouver sens ni place dans cette école.

L’école à brûler n’est pas un souhait, ni une plainte nostalgique d’une école parfaite (qui n’a jamais existé) mais la tentative de description d’un processus de dégradation…La narration de cette maladie annoncée de l’école se nourrit de l’expérience de l’auteur et des épisodes d’une génération qui a vu peu à peu se dénouer les liens qui fondent le vivre ensemble.

L’école à brûler laisse entendre, dans ce croisement de générations, une colère qui se libéra provisoirement dans les années soixante et se propage aujourd’hui dans un monde d’exclusion qui pratique la langue de bois de l’inclusion…


Stand 122 MEO Editions, samedi 19 et dimanche 20 de 14 à 15h, Dans le Parc

Mes rendez-vous à la Foire du Livre dans carnets couvparcweb
Il se fait que j’habite près d’un Parc magnifique (Parc Josaphat), que j’y croise en toutes saisons des promeneurs de tous les horizons. Que de ce Parc est née l’idée d’un parc plus large : le parc humain. J’ai donc mis en chantier en quatre ans ces textes brefs, la plupart écrits dans une distance que la poésie permet.

J’écris sur un monde qui me dérange, un monde qui me met à mal, qui me rudoie par sa violence, la dégradation de sa culture (de ses cultures évidemment), par la rudesse des rapports qui frise le déni permanent. J’écris à propos de ce monde qui est celui auquel je collabore, je l’habite, je le vis, je l’observe, je tente de le comprendre mais il n’est pas certain que je l’aime à chaque fois.

Cependant, il me faut reconnaître à quel point le paysage n’existe pour moi que s’il est habité de cette dégradation. Et ce paysage est piqué ça et là de beauté, de grandeur. Il faut bien observer mais elles sont là : beauté et grandeur des efforts de chaque corps pour tenir debout, beauté et grandeur des modestes qui se faufilent comme ils peuvent dans les plis de plus en plus serrés d’un tissu social qui choisit le vulgaire au nom du populaire.

Dans le Parc a été aussi l’occasion de tenir une sorte de Journal de bord d’un homme qui a largement franchi les frontières naturelles de ses croyances. Pas de désillusion pourtant mais une sorte d’abordage poétique d’un réel rugissant, où la littérature essaye de tenir le vivant au centre de ce qui semble se défaire. Que ce soit des poèmes, des petits textes en prose, des récits poétiques, des monologues, les textes qui composent Dans le Parc appartiennent aussi à une sorte de Journal de voyage d’un homme qui vit dans une Belgique parfaite pour comprendre le monde.


Stand 120 Espace-Poésie samedi 19 à 11h30 : D’un pas léger
(Editions Le Taillis Pré)

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Poèmes
68 pages, (Expire, Inspire, Les gorges nouées, Lisbonne dernière étape)

D’un pas léger, nous allons vers ce qui nous semble périlleux et utile, d’un pas léger nous allons vers cet endroit des limites que certains nomment l’évidence et la nécessité, d’un pas léger, nous allons vers un temps dilaté dans lequel nous disparaissons. Quatre étapes dans ce périple. Les deux premières (Expire, Inspire) appartiennent à Brancusi, le Sculpteur roumain qui accomplit en 1904 une longue marche de la Transylvanie à Paris où il offrira la sculpture moderne à notre ébahissement. C’est de cette marche revisitée que le poème s’inspire pour en scander le rythme et l’étonnement. L’Atlantique, au bout du chemin de l’Ouest apparaît avec les Gorges nouées, troisième étape avant la grande dissolution. Et enfin, Lisbonne, aujourd’hui, à la couture atlantique, où l’Occident tremble dans son poing liquide. Ces poèmes sont de l’ordre d’une commémoration, celle du voyage, de la durée et de notre joie d’être au monde.

Une Réponse à “Mes rendez-vous à la Foire du Livre”

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