Une des obscénités du temps
Posté par traverse le 15 mars 2011
Robert Varlez
Une des obscénités du temps, c’est de confondre tout dans le même souci de communiquer…donc de vendre…Reçu aujourd’hui…d’un centre culturel… »Alors que le printemps frappe à notre porte avec un soleil radieux, nous vivons dans la crainte d’une catastrophe nucléaire. Etrange paradoxe ! Que ceci ne vous empêche de fêter avec nous la langue française ! (…) »
Bien entendu, l’amalgame fait partie des terres basses de la communication. C’est là qu’échouent les résidus de valeurs, d’idées, de pensées et même d’émotions…Mais qu’importe, semble dire le Commerce de la culture, tout est support pour la chose à vendre, dit le dealer, tout est bon pour transporter ce qui viendra me donner l’illusion, dit le client et la culture, dans le même élan, se tend entre eux comme l’arc de triomphe de la Bêtise, qui est le nom familier de l’obscène.
Les donneurs de leçons, moralisateurs édifiés en sauveurs de planète, éternels tartufes des évidences, sont là, sur nos écrans, partout, vaticinant et montrant du doigt le péché des hommes qui est souvent de vivre peu et vite une vie sans chaire de vérité.
Les prêches dans l’ »entre soi médiatique » ont cette nouvelle odeur pestilentielle de sainteté des Anges verts…les « fous de Dieu » de notre temps.
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