Dans le soleil des guêpes

Posté par traverse le 31 juillet 2011

Spinoza dit pour « je »: « notre corps », et pour « le monde », le « corps extérieur ».

Peter Handke, A ma fenêtre le matin.

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Dans le soleil des guêpes, la vie s’embrouille.

Elle dit d’une enfant qui vient d’écrire un poème: l’élevage est terminé.

Tous ces récits qui viennent et s’écrivent parfaitement loin de la table. A peine assis qu’ils redeviennent étranges et obscurs.

Lire en baissant la tête, la relever pour prendre son souffle et replonger.

Bien sûr écrire est une question d’enfance mais ne pas écrire?

Oui, la mémoire, une façon de se perdre dans le dehors de la vie, aller sur les bords.

Lire les journaux et savoir qu’il n’y a pas de raison.

La lenteur que je prends pour une forme de digestion du temps.

Ecrire: guetter quelqu’un et ne rien pardonner.

Un été gris pour traverser son propre coeur.

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