Les Feuillets de corde/Collector

Posté par traverse le 29 décembre 2013

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Les Feuillets de corde

 

C’est avec grand plaisir que nous vous présentons les huit premiers numéros de notre revue Les Feuillets de corde (Editions Traverse asbl).

Notre revue se veut effervescente, paraît de façon épisodique et suscite des œuvres de création, écrite, gravée, photographique,…à partit des lieux communs de l’époque… (« Pas de souci », « Ne pas se prendre la tête », « Le temps qu’il nous reste », …).

Chaque présentation publique d’un nouveau numéro fait l’objet d’un lancement avec lectures-performances… Nous accueillons et suscitons également les textes et contributions diverses de nos invités…De longs entretiens, des Podcasts, des textes, des vidéos, des photos sont régulièrement déposés sur notre Blog et notre Site.

 

Esprit des Feuillets de corde

 fichier pdf Les Feuillets de cordecollector

Inspiré par la Litteratura de cordel brésilienne, surtout active des années ’30 à ’50, qui proposait un

texte simple — épître au gouvernement ou lettre d’amour à la voisine — agrémenté d’une gravure sur bois et s’exposait accrochée sur un fil, Daniel Simon a eu le désir de lancer des lettres à ses contemporains sur des sujets qui touchent à l’actualité ou à la société.

Dès 2013, Daniel Simon pilotera avec Eric Piette la nouvelle série qui paraîtra de façon épisodique (Textes-Photographies, bientôt collages,…).

Dans les Feuillets de corde, il ne s’agit pas d’avoir des humeurs, mais de tenter de manifester de l’esprit ( !) pour le plus grand bonheur des lecteurs.

 

Janvier 2014

Eric Piette et Daniel Simon

http://traverse.unblog.fr

http://feuilletsdecorde.unblog.fr/

et

https://www.facebook.com/pages/Lanc%C3%A9e-des-Feuillets-de-corde/147568775349832?ref=hl

Site Traverse, onglet Feuillets de corde :

http://www.traverse.be/feuillets-de-corde.php

 

Un cycle d’abonnement normal : 6 numéros en cours d’année : 10 euros (port compris) 

Les Feuillets de corde sont indépendants et ne bénéficient d’aucune subvention.

Vos dons et abonnements sont donc bienvenus !

Virement: Traverse asbl   IBAN : BE81 0682 1443 7624   BIC : GKCCBEBB

Toutes les photos, films, Podcasts sur le blog

http://feuilletsdecorde.unblog.fr/

Revue effervescente qui paraît de façon épisodique

Prix au numéro : 2 euros (envoi compris)

Abonnement (les 6 numéros de l’année en cours) : 10 euros

Pilotage artistique : Daniel Simon et Eric Piette

Graphisme et mise en page : Joëlle Salmon

Virement: Traverse asbl

IBAN : BE81 0682 1443 7624   BIC : GKCCBEBB

Production : Traverse asbl

86/14, avenue Paul Deschanel – 1030 Bruxelles – Belgique

traverse@skynet.be       www.traverse.be

Coédition — Diffusion — Distribution : Couleur livres asbl

edition@couleurlivres.be

www.couleurlivres.be

© 2011-2012-2013 Couleur livres asbl

Vous pouvez vous procurer  « les Feuillets de corde » en écrivant et en commandant à www.couleurlivres.be ou http://www.traverse.  

Asbl – Avenue Paul Deschanel 86/14 – 1030 Bruxelles

Tél : 00.32 (2) 216.15.10 – GSM : 0477/76.36.22

Email : traverse@skynet.be 

Compte: IBAN : BE81 0682 1443 7624   BIC : GKCCBEBB de Traverse asbl 

fichier pdf Les Feuillets de cordecollector

Les Feuillets de corde

Revue effervescente 2011-2012

Collector 8 écrivains – 8 graveurs

Sous pochette papier Crystal

10 euros

Frais de port compris

Gravure : Jean-Pierre Lipit – Texte : Daniel Simon

Gravure : Jean-Claude Salemi – Texte : Vincent Tholomé

Gravure : Roger Dewint – Texte : Jack Keguenne

Gravure : Elisabeth  Bronitz – Texte : Milady Renoir

Gravure : Johanna  Matlet  – Texte : Eric Piette

Gravure : Jean Coulon  – Texte : Jean-Claude Legros

Gravure : Gabriel Belgeonne – Texte : Alain Germoz

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Merci Dickens!

Posté par traverse le 25 décembre 2013

« azertyuiopqsdfghjklmwxcvbn »,

avec ces 26 lettres disposées sur mon clavier devant moi depuis tant d’années, je vous offre le meilleur pour 2014: créer, râler, s’opposer, dire, écrire et relier.

Ma joie de cette fin d’année doit être partagée…En ces temps de Crise, ou crisse ou grise ou grease, ou crees, ou…une bonne nouvelle, sur 11 millions de Belges (enfants, malades, invalides, vieillards cacochymes, parturientes, nouveaux nés,….compris), la mobilité de la plupart des habitants de ce beau pays a permis l’augmentation des files, des queues, des attentes devant caisses, des achats en ligne, des bousculades devant comptoirs jusqu’à mettre en péril notre système BC (Bancontact et autres marques de banques en effervescence). Plus de sous, la panne sèche, la dèche, le désert, l’aporie, la déréliction, la terreur. On s’est dit alors devant tant de foi familiale bafouée, devant tant de frustrations collectives que quelque chose de biblique, de religieux tout au moins avait eu lieu: l’étonnement devenu épiphanie, la sidération changée en incrédulité, le « vivre ensemble » devenu colère. Un miracle a eu lieu, une chance nous a touchés, une comète bienveillante nous a éclairés: ça peut donc s’arrêter au bon moment comme dans un conte de Dickens. MERCI!

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Atelier écriture Leuze/2

Posté par traverse le 15 décembre 2013

écrivain

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Dans l’atelier, très vite, l’emballement (!) est au centre du processus d’écriture, il faut s’y mettre, se jeter à l’eau, sinon, l’hésitation, la réflexion trop ordonnée entravent.

Il s’agit de se laisser aller dans la fluidité des incarnations que nous pouvons solliciter. Il suffit souvent de tirer le fil, de tendre l’idée, d’aller un peu plus loin que prévu et ça y est, ça décolle.

Il suffit? Comme vous y allez… En fait, écrire, c’est se donner une liberté, pas un laisser-aller.

Ecrire se fonde sur l’ouïe autant que sur la mémoire. Ecouter la langue, la laisser résonner en soi, se défaire des facilités molles, couper le son au tranchant de la langue le langage et la communication, tendre l’oreille jusqu’à l’entendement et non l’audition…

« J’écris avec les oreilles » Valère Novarina (et Flaubert le disait autrement…)

Ecrire, c’est faire du son qui a du sens. Et pas construire du sens qui se méfierait des coups de sang du son…

Ca se passait à Leuze mercredi.  Lors à la deuxième séance déjà des textes sont partis en fusée, des intimités de mémoire se sont dépliées et mises en forme. Ca y est , c’est l’aventure qui est sur les rails et nous sollicite.

Ecrire, c’est distinguer le vraisemblable du chaos, non le vrai du faux.

Une prochaine séance est prévue de 14 à 17h ce samedi 21 décembre…

Bienvenue…
DS.

 » (…)L’imagination, me semble-t-il, est une façon de ramener à la mémoire un événement que l’on n’a pas vécu (ou certainement pas directement, ou entièrement,…) mais dont on sait suffisamment de choses que pour en faire sa propre expérience. Cette imagination s’appuie donc sur une expérience à côté du semblant de réel passé dans la fiction. Cette imagination appelle à elle pour se développer un carburant qui n’est pas le « réel » mais le « vécu ». Le vécu étant ce qui reste de notre expérience flottante passée par le récit.

Il n’y aurait donc pas de vécu sans récit ? Je dirais plutôt qu’il n’y a pas de vécu auquel l’acteur-narrateur peut rendre justice sans récit.

Et ce passage par le récit, c’est l’imagination. Ce passage par le récit conditionne la vraisemblance, la vérité, la sincérité, le sentiment de réel du lecteur, … (…) »

DS

fichier pdf Imagination et vécu collectif

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Atelier d’écriture Leuze

Posté par traverse le 10 décembre 2013

paysage

Photo Laurence Biron

Monde ballant, Premier Atelier écriture 

« Rendre simple, c’est faire entendre ce qui résistait à l’écoute. La simplicité n’est pas la  simplification qui réduit, détruit, enduit de rumeurs simplistes le souvenir. La simplicité dégage le trait au centre de la complexité. Ecrire, c’est tendre vers cette simplicité et laisser entendre ce qui ne pouvait être entendu par excès de simplification. » 

DS

Samedi 30 novembre, 14-17h, Hôpital Saint Jean de Dieu,  Leuze-en-Hainaut. Une dizaine de personnes de tous âges. L’animatrice de l’Hôpital (Anne-Françoise Detournay), une dizaine de personnes et moi. Accueil par la Bibliothèque de Leuze…

 

Tracer des balises : on s’occupe des textes pas des personnes (pas d’intrusion biographique), la balle pelote est un « prétexte » au texte, tendre vers la simplicité et non des chipotages faussement littéraires, ….

 

Très vite, on passe aux lectures des textes écrits à domicile…Des témoignages, des hésitations sur le ton) employer, des récits de vie, de l’humour, des moments de forte émotion…

 

Trois heures à lire, comment se dire ? Comment rejoindre le temps du souvenir, qu’est-ce que le réel en matière d’écriture,… ? Puis, encore et toujours la question du travail d’écriture. Ecrire, c’est s’exprimer, pense-t-on, oui mais s’exprimer ; ça ne se fait pas n’importe comment…Il y a des contraintes, des moyens, des méthodes. Et la liberté ? Elle est dans le cadre de ces contraintes, un électron qui va dans tous les sens, mais dans le cadre…

 

La qualité de l’accueil (La Bibliothèque de Leuze, Echeveau – Hôpital St Jean de Dieu), la bienveillance des participants, l’humour…ont fait de cette première séance, une ouverture à une « Rhapsodie » (1) qui va croitre de séances en séances…

 

A bientôt, mercredi 11 décembre, puis samedi 21 décembre.

(1) Le nom de rhapsode vient de raptein (coudre).

 

 

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Ecarts/magazine/3

Posté par traverse le 28 novembre 2013

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ET voici le 3….

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Une équipe liégeoise, mitonne Ecarts magazine, ils en sont au N°3, un numéro sport sacrément malmené, sur le terrain, dans les vestiaires calendriers, dans les agences d’achats et reventes de joueurs, dans le cœur des p’tis gars, dans la pogne des fachos, dans la gueule des malfrats médiatiques, dans la Bourse de Pékin, dans la valse des racistes, dans la joie des endorphines, dans le mou des intrigues, dans le Stade qu’on trouve pas les sous, dans la joie de l’interculturalité, dans le sens du Qatar, dans le sang des cathares, dans la bouille des pub-eux, dans l’os de l’arbitre, dans la marche au pas d’oie… à vous! « No sport… « (Churchill)

DS

Merci Sylvain Baillet…

http://ecartsmag.be/

http://issuu.com/ecarts_magazine/docs/ecarts_3_issu/3?e=5860751/5340268

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Monde ballant :: monde lisant/ Atelier écriture Leuze

Posté par traverse le 28 novembre 2013

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Allez ! On enclenche la pompe à écriture : prochaine session de l’atelier le samedi 30 novembre 2013 de 14 à 17h.

Un atelier initié par la Bibliothèque Centrale du Hainaut, et mené par la bibliothèque de Leuze.

 

Atelier d’écriture « Leuze »

Avant-propos :

La première rencontre programmée une quinzaine de jours avant n’avait pas eu lieu comme prévu : 30 personnes présentes, Christine Mordant, …les organisateurs, bibliothécaires, sauf moi. J’allais, patinant dans la pluie et le « que-leu-leu » des échangeurs et autres dérivations autoroutières sous un déluge version Bruxelles. Après une heure et demie, j’ai renoncé et repris le chemin du retour, même temps pour rentrer chez soi… Ce n’est pas grave, Christine Mordant a proposé une rencontre par téléphone et je me suis adressé aux personnes présentes comme si je parlais du fond du Nautilus…C’était étrange, émouvant même. Merci à tous pour votre compréhension.

Une pensée pour les navetteurs qui font ce trajet tous les jours, matins et soirs. Une forme de bagne soft, une machine à décerveler,…

La deuxième rencontre au bien eu lieu, dans le vent et la nuit, mais à nouveau, de monde !

Plus de vingt personnes présentes, de tous âges, souriantes et questionnantes…

Deux bonnes heures de rencontre, d’échange, de rires et d’émotion.

 

La balle pelote donc ?

La balle pelote comme levier à des textes qui pourront entièrement s’échapper de cette espace mais qui surgiront de cette réalité.

La balle pelote comme patrimoine, oui, mais aussi comme image flottante dans la mémoire. La balle pelote va nous servir à démarrer, à initier les premiers textes qui feront l’environnement mémoriel de cette aventure hennuyère.

La balle pelote, donc, du point de vue des souvenirs, des « on-dit », des inconnues…

Nous allons écrire des récits, les mercredi et samedis après-midi (14-17h). Voici les trois premières dates…Samedi 30 novembre de 14 à 17h, Mercredi 11 décembre de 15h à 18h, Samedi 21 décembre de 14 à 17h…Les suivantes seront bientôt décidées en commun. 

« On ne peut communiquer une expérience sans raconter une histoire »

Walter Benjamin

Ecrire un récit suppose de laisser émerger souvenirs, faits, dates, circonstances et d’accorder ces événements dans le sens d’une « histoire », la sienne en train de voyager, ou rapportant des traces de voyage.

On pourrait dire que le récit tente de rassembler « les » histoires du sujet observant le monde, ou encore le sujet observant le sujet en train de marcher, ou encore, le sujet dissout dans le paysage, ou encore le paysage disparaissant sous le regard des hommes qui l’habitent, ou encore…

En fait, le récit se saisit de la géographie pour lui faire rendre gorge et c’est l’histoire intime des gens qui s’en dégage alors, des histoires de frontières, de cuisine, d’amours, de départs …

Ces histoires se profilent dans la matière du récit. Ce n’est pas la fiction qui est en jeu mais la tentative de ne pas faire de fiction…Le projet est évidemment impossible: toute écriture est une représentation, donc une fiction aussi minimale soit-elle.

Ecrire un récit, c’est donc accepter de raconter un voyage qui aura « infusé » dans la mémoire (de la sienne, de celle des autres) et d’en reconnaître les signes forts tout au long d’une chimie étrange qui s’appelle l’écriture…

Le Récit se situe dans un lieu au croisement de multiples chemins ou positions d’observation: la mémoire affective et collective, le souci de soi et de la reconnaissance de son identité, le désir de « révéler » (dans le sens photographique…) son expérience, son aventure humaine…

DS

http://mbml2014.wordpress.com/2013/11/07/atelier-sjdd-1113/

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« Mon’s livre » /Collection Je

Posté par traverse le 20 novembre 2013

Nous y serons avec www.couleurlivres.be (23 et 24 novembre)

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- le dimanche 24 à 14h00 dans l’espace conférence : présentation par Daniel Simon de la collection JE. « Ecrire sa vie, ça sert à quoi ? Enjeux de l’écriture biographique » (1/2 heure)

Comme l’année passée, l’événement comptera de nombreux acteurs du livre: auteurs, maisons d’édition et lecteurs pourront alors se rencontrer et échanger leur expérience personnelle.Deuxième édition qui regroupe de nombreux acteurs du livre. Avec cette année la présence annoncée de Pascal Vrebos et de François Walthéry.

Deux grands noms viendront également compléter l’affiche: Pascal Vrebos, auteur dramatique fécond, bien connu pour ses passages en radio et en télévision en Belgique; et François Walthéry, dessinateur et scénariste belge de bande dessinnée, créateur prolifique, connu entre autres comme papa de Natacha, la plus célèbre des hôtesses de l’air. Mon’s livre sera l’occasion de les (re)découvrir sous une autre facette.Les samedi 23 et dimanche 24 novembre, de 10h00 à 18h00.

Quand ?
Du 23/11/2013 00:00 au24/11/2013 00:00
Où ?
Lotto Mons Expo – avenue Abel Dubois – 7000 Mons
S’adresser à
Hainaut, Culture et Démocratie asbl
Téléphone
065/35.37.43
 

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« Ma deuxième langue »

Posté par traverse le 20 novembre 2013

fichier pdf Feuillets de corde N12 

Revue effervescente

 Les Feuillets de corde n° 12

« Ma deuxième langue »

PARABOLES

Octobre-décembre 2013

Lancement du N°12

dimanche 1er décembre 2013 de 15h-17h

nous accueillerons l’écrivain Corinne Hoex

(Présentation de son travail romanesque par Daniel Simon

et de son oeuvre poétique par Eric Piette)

avec le photographe Daniel Locus

Lectures-performances, contributions libres

(Venez avec vos textes sur le sujet)

A la librairie 100 papiers – Schaerbeek – 23 Avenue Louis Bertrand

1030 Schaerbeek

Entrée libre

Http://www.traverse.be

http ://traverse.unblog.fr

traverse@skynet.be 0477/76.36.22

 

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« Ce n’est pas une critique »

Posté par traverse le 22 août 2013

fichier pdf Lancement du n11
Lancement du n° 11 des Feuillets de corde 
Revue effervescente paraissant 6 fois l’an
"Ce n’est pas une critique"
Photo : Helder Wasterlain
Texte : Catherine Ysmal
Dimanche 15 septembre, de 15h à 17h.
Librairie 100 papiers, 23 avenue Louis Bertrand à 1030 Schaerbeek
 
Lectures ouvertes, n’hésitez pas à venir lire vos contributions sur le thème
Animation: Eric Piette et Daniel Simon
traverse@skynet.be
www.traverse.be
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Premières annonces d’ateliers d’été

Posté par traverse le 18 mars 2012

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RĖCIT BIOGRAPHIQUE, FICTION ET PHOTOGRAPHIE….
Du 6 au 11 août de 14 à 17h - Bibliothèque Sésame Schaerbeek

Des photographies familiales, privées qui servent de bases à des récits biographiques

ou de fiction…Faire de l’intime une histoire à transmettre…

Animation: Daniel Simon

PAF: 110 euros Compte: 068-2144376-24 de Traverse


Je fais mon cinéma"
Du 2 au 6 juillet 2012 de 10 à 17h

Après le succès de l’été dernier, nous proposons une nouvelle semaine « Je fais mon cinéma » : de l’écriture du scénario à la réalisation, au jeu et au montage.(Les films seront projetés en public dans le cadre de Curieux dimanches)

Avec trois animateurs et professionnels de l’écriture et du cinéma, offrez-vous un voyage dans l’image et dans votre rêve de cinéma. Des films courts seront produits durant la semaine sans aucune obligation de matériel. Tout est disponible sur place. Ecrire, jouer, réaliser et construire son rêve en son et en images, c’est possible dans le cadre de « Je fais mon cinéma ». Pour jeunes (ou moins jeunes) à partir de 15 ans.

Début de l’été: un stage ados et jeunes adultes « Je fais mon cinéma » : du 4 au 8 juillet, de 10 à 17h à Sésame

Ecrire du son, des images, faire des films à placer sur le Net Pour jeunes dès 13 ans et adultes..
Lieu : Bibliothèque Sésame :boulevard Lambermont 200, Schaerbeek
Animateurs:Jacques Deglas et Daniel Simon

(les films réalisés l’été dernier sur le site www. traverse.be  onglet: Multimédia)

10 personnes maximum

Prix : 150 EUR Payables en trois fois au compte 068-2144376-24 de Traverse asbl

Accès Handicap : oui


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« Dans le chaud des histoires »

Stage d’écriture de fictions (adultes)

Du 9 au 13 juillet de 14 à 17h à Mille et une pages (Schaerbeek)

Des textes de formes brèves ou plus longues, des fictions en contrepoint du monde, une semaine d’écriture et de lecture dans une bibliothèque comme un écrin au coeur de la ville…

Animation: Daniel Simon

PAF: 110 euros Compte: 068-2144376-24 de Traverse

Animation: Daniel Simon (Les textes écrits en atelier seront lus lors d’un futur Curieux dimanche
(Bibliothèque Sésame) et placés dans Biblio-textes de www.traverse.be

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La Charte du Manden

Posté par traverse le 5 décembre 2011

transmis par Astérie MUKARWEBEYA. Merci à elle

La Charte du Manden ou Manden kalikan, aurait été proclamée en 1222 par Soundjata, fondateur de l’Empire du Mali, et ses pairs. Elle reste la référence majeure des sinbo, grands maîtres chasseurs du Manden.

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1. Les chasseurs déclarent :

Toute vie (humaine) est une vie.
Il est vrai qu’une vie apparaît à l’existence avant une autre vie,
Mais une vie n’est pas plus “ancienne”, plus respectable qu’une autre vie,
De même qu’une vie n’est pas supérieure à une autre vie.

2. Les chasseurs déclarent :

Toute vie étant une vie,
Tout tort causé à une vie exige réparation.
Par conséquent,
Que nul ne s’en prenne gratuitement à son voisin,
Que nul ne cause du tort à son prochain,
Que nul ne martyrise son semblable.

3. Les chasseurs déclarent :

Que chacun veille sur son prochain,
Que chacun vénère ses géniteurs,
Que chacun éduque comme il se doit ses enfants,
Que chacun “entretienne”, pourvoie aux besoins des membres de sa famille.

4. Les chasseurs déclarent :

Que chacun veille sur le pays de ses pères.
Par pays ou patrie, faso,
Il faut entendre aussi et surtout les hommes ;
Car “tout pays, toute terre qui verrait les hommes disparaître de sa surface
Deviendrait aussitôt nostalgique.”

5. Les chasseurs déclarent :

La faim n’est pas une bonne chose,
L’esclavage n’est pas non plus une bonne chose ;
Il n’y a pas pire calamité que ces choses-là,
Dans ce bas monde.
Tant que nous détiendrons le carquois et l’arc,
La faim ne tuera plus personne au Manden,
Si d’aventure la famine venait à sévir ;
La guerre ne détruira plus jamais de village
Pour y prélever des esclaves ;
C’est dire que nul ne placera désormais le mors dans la bouche de son semblable
Pour allez le vendre ;
Personne ne sera non plus battu,
A fortiori mis à mort,
Parce qu’il est fils d’esclave.

6. Les chasseurs déclarent :

L’essence de l’esclavage est éteinte ce jour,
“D’un mur à l’autre”, d’une frontière à l’autre du Manden ;
La razzia est bannie à compter de ce jour au Manden ;
Les tourments nés de ces horreurs sont finis à partir de ce jour au Manden.
Quelle épreuve que le tourment !
Surtout lorsque l’opprimé ne dispose d’aucun recours.
L’esclave ne jouit d’aucune considération,
Nulle part dans le monde.

7. Les gens d’autrefois nous disent :

“L’homme en tant qu’individu
Fait d’os et de chair,
De moelle et de nerfs,
De peau recouverte de poils et de cheveux,
Se nourrit d’aliments et de boissons ;
Mais son “âme”, son esprit vit de trois choses :
Voir qui il a envie de voir,
Dire ce qu’il a envie de dire
Et faire ce qu’il a envie de faire ;
Si une seule de ces choses venait à manquer à l’âme humaine,
Elle en souffrirait et s’étiolerait sûrement.”
En conséquence, les chasseurs déclarent :
Chacun dispose désormais de sa personne,
Chacun est libre de ses actes,
Chacun dispose désormais des fruits de son travail.
Tel est le serment du Manden
A l’adresse des oreilles du monde tout entier.

Youssouf Tata Cissé

Texte réécrit par Youssouf Tata Cissé dans “Soundjata, la Gloire du Mali“, éd. Karthala, ARSAN, 199. La République française aurait du mal à reconnaître officiellement cette Charte qui ferait antériorité en matière de Droits de l’Homme sur la Déclaration de 1789. Un sujet plus que jamais plus important dans le cadre d’une Conférence de Durban, jusqu’à aujourd’hui dans l’impasse.

http://www.africultures.com/php/index.php?nav=article&no=1621

http://www.la-constitution-en-afrique.org/article-20577520.html

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Moutons cochons le 18 décembre à 100 Papiers

Posté par traverse le 5 décembre 2011

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Le 18 décembre à 16h à la librairie 100 Papiers

23, Avenue Louis Bertrand à Schaerbeek

Lancé de “Les Feuillets de corde” Moutons Cochons

Texte: Vincent Tholomé – Gravure: Jean-Claude Salemi

http://www.100papiers.be/Site_3/Home.html

Soyez les bienvenus!

Voir lancement des Feuillets Les Enfants chiants

http://www.traverse.be/editions.php

Ed. www.traverse.be et www.couleurlivres.be

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Les Feuillets de corde…Moutons Cochons

Posté par traverse le 2 décembre 2011

Ce week end…
Un atelier de Graveurs qui ouvre ses portes…
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et le 18 décembre à 16h à la librairie 100 Papiers

23, Avenue Louis Bertrand à Schaerbeek

« Les Feuillets de corde » Moutons Cochons

Texte: Vincent Tholomé – Gravure: Jean-Claude Salemi

http://www.100papiers.be/Site_3/Home.html

Des traces des premiers Feuillets…

http://www.traverse.be/editions.php

Opus 1

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Pour en savoir plus: entretiens de Jack Keguenne et Daniel Simon avec Emond Morrel sur …

http://www.demandezleprogramme.be/Ecoutez-Daniel-Simon-et-Jack?rtr=y

et

Dans Un article de Lucie Van de Walle dans Entre les lignes

http://www.entreleslignes.be/entre-les-lignes/peregrinations.html

Jeudi, 24 Novembre 2011 11:45

Déjà guirlandes et paillettes envahissent notre espace visuel et, insidieusement, les vitrines des magasins s’enlaidissent de personnages rubiconds et ventrus. Les Saint Nicolas et Père Noël se télescopent au carrefour du consumérisme et d’ici quelques instants, toute la ville ou plutôt, toutes les villes dégoulineront de la joie des fêtes sans que personne ne puisse s’y soustraire.

Englués là-dedans, hommes et femmes anxieux du lendemain ne savent plus comment assurer le nécessaire. Impérativement rappelés à l’ordre par des jingles racoleurs à vomir, ces mêmes parents s’inquiètent désormais du superflu à fournir d’urgence à leur admirable progéniture, sous peine de…
Un peu de tendresse ne ferait-elle pas l’affaire ?
Comment un angelot au dormir paisible devient-il un bébé hurleur, un gamin ingérable, un ado-technoauditif, désormais étranger à sa mission naturelle de contestation ?

D’autres questions sont soulevées dans Les Enfants chiants , un texte en forme d’interpellation à l’adresse des adultes et signé par Daniel Simon. Cet auteur et pédagogue est aux commandes de l’asbl Traverse, dédiée, notamment, à la création littéraire et à l’origine de l’édition des « Feuillets de corde ». Il s’agit de livrets conçus à l’exemple de ces fascicules suspendus à des cordes et proposés aux lecteurs sur les marchés au Brésil, d’où l’appellation « litteratura de cordel ».

Beaucoup d’idées sont bonnes, plus rares sont celles qui sont bien développées. Quant à les faire aboutir… Apparemment un maximum d’ingrédients sont réunis pour que s’envolent les missives marquées par l’humeur ou l’actualité. En premier vient le côté à la fois minimaliste, radical et multiple de cette initiative. Radical : un texte, une gravure / un thème, un feuillet. Multiple : à partir des « Feuillets de corde » dont la publication bimestrielle est accompagnée d’une série d’actions satellites. Par exemple, la lecture publique des textes, leur dépôt sur la toile et leur enregistrement destiné au podcast, etc. Par ailleurs, Couleurs Livres, co-éditeur, se charge aussi de la diffusion « papier ».

Secondé dans cette initiative par Jack Keguenne, Daniel Simon a associé les arts plastiques. C’est ainsi que le premier opus de ces « Feuillets de corde » version « Traverse » a pris son élan dans l’atelier de gravure Kasba, un des lieux de dynamisme artistique dont peut s’enorgueillir la Commune de Boitsfort/Bruxelles Car, à l’image des « folhletos » brésiliens, les feuillets sont illustrés par une gravure. Aussi la couverture des Enfants chiants, est-elle estampillée Jean-Pierre Lipit.
Dûment imprimés, pliés, colportés, envoyés, dépendus, achetés, offerts, ces « Feuillets de corde » peuvent voyager léger. Bon vent !

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Calligraphismes de Jack Keguenne…

Posté par traverse le 27 novembre 2011

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La cour des Arts a le plaisir de vous inviter
au vernissage de

JACK KEGUENNE

Mercredi 7 décembre 2011 de 18 à 21 h

Exposition ouverte du 8 au 17 décembre 2011

8 place Julien Dillens – 1060 Bruxelles

(dans la rue de l’Hôtel des Monnaies)

Ouvert du mercredi au samedi de 14 à 18 h
et sur rendez-vous

Avec la collaboration de la GALERIE BRACHOT

GSM : + 32 495 413 421
Tél : + 322 538 40 47 — Fax : + 322 537 03 37
e-mail : lacourdesarts@skynet.be — isygabrielbrachot@skynet.be

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Montenegro…M’enfuir m’amuse

Posté par traverse le 26 novembre 2011

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M’enfuir m’amuse

XIV ème siècle. Son riche mari est violent. Elle s’enfuit, un matin, vers n’importe où, loin de lui et des sbires qu’il envoie à sa poursuite. Son cheval l’emporte. Ensemble, ils galopent dans la forêt noire du Monténégro. La monture se cabre devant l’étroitesse d’un pont qui surplombe le torrent Mrtvica. Il la laisse seule, face à sa nature, à la nature. Elle marche des jours et des jours. Elle trouve son bonheur au milieu des alevins, dans un lac de montagne, espérant qu’un pêcheur, ce lecteur d’eau, lui redonne vie, ravie,… et ravie par son épuisette.

L’une a joué des images suggérées par les arbres moussus et les fonds de l’onde. L’un a joué des mots qu’imposait l’histoire inventée. L’autre l’un a joué des sonorités de ces forêts, de ses bruissements.

Un livre-objet, un livre-cadeau : quarante-huit pages de photos étranges à la limite de l’eau. Douze pages de texte aux confins de l’irréel. Quinze minutes de musique aux frontières des sensations.

Prix de vente : 38 euros frais de port compris (dédicace si besoin ou envie – à préciser).
Tirage limité (dans un premier temps) à cinq cents exemplaires.

A verser au compte de Jean-Claude Legros, Fond de le ville 24 4920 Aywaille.
Iban :BE81 3480 7014 6424
Bic : BBRUBEBB
Renseignements :Claude Englebert : 087.77.00.66
J-C Legros : 04.384.40.97
Pirly Zurstrassen : 087.47.53.27

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A propos des Enfants chiants…

Posté par traverse le 25 novembre 2011

PÉRÉGRINATIONS

Opus 1
Jeudi, 24 Novembre 2011 11:45
Lucie Van de Walle

http://www.entreleslignes.be/entre-les-lignes/peregrinations.html

Déjà guirlandes et paillettes envahissent notre espace visuel et, insidieusement, les vitrines des magasins s’enlaidissent de personnages rubiconds et ventrus. Les Saint Nicolas et Père Noël se télescopent au carrefour du consumérisme et d’ici quelques instants, toute la ville ou plutôt, toutes les villes dégoulineront de la joie des fêtes sans que personne ne puisse s’y soustraire.

Englués là-dedans, hommes et femmes anxieux du lendemain ne savent plus comment assurer le nécessaire. Impérativement rappelés à l’ordre par des jingles racoleurs à vomir, ces mêmes parents s’inquiètent désormais du superflu à fournir d’urgence à leur admirable progéniture, sous peine de…
Un peu de tendresse ne ferait-elle pas l’affaire ?
Comment un angelot au dormir paisible devient-il un bébé hurleur, un gamin ingérable, un ado-technoauditif, désormais étranger à sa mission naturelle de contestation ?

D’autres questions sont soulevées dans Les Enfants chiants , un texte en forme d’interpellation à l’adresse des adultes et signé par Daniel Simon. Cet auteur et pédagogue est aux commandes de l’asbl Traverse, dédiée, notamment, à la création littéraire et à l’origine de l’édition des « Feuillets de corde ». Il s’agit de livrets conçus à l’exemple de ces fascicules suspendus à des cordes et proposés aux lecteurs sur les marchés au Brésil, d’où l’appellation « litteratura de cordel ».

Beaucoup d’idées sont bonnes, plus rares sont celles qui sont bien développées. Quant à les faire aboutir… Apparemment un maximum d’ingrédients sont réunis pour que s’envolent les missives marquées par l’humeur ou l’actualité. En premier vient le côté à la fois minimaliste, radical et multiple de cette initiative. Radical : un texte, une gravure / un thème, un feuillet. Multiple : à partir des « Feuillets de corde » dont la publication bimestrielle est accompagnée d’une série d’actions satellites. Par exemple, la lecture publique des textes, leur dépôt sur la toile et leur enregistrement destiné au podcast, etc. Par ailleurs, Couleurs Livres, co-éditeur, se charge aussi de la diffusion « papier ».

Secondé dans cette initiative par Jack Keguenne, Daniel Simon a associé les arts plastiques. C’est ainsi que le premier opus de ces « Feuillets de corde » version « Traverse » a pris son élan dans l’atelier de gravure Kasba, un des lieux de dynamisme artistique dont peut s’enorgueillir la Commune de Boitsfort/Bruxelles Car, à l’image des « folhletos » brésiliens, les feuillets sont illustrés par une gravure. Aussi la couverture des Enfants chiants, est-elle estampillée Jean-Pierre Lipit.

Dûment imprimés, pliés, colportés, envoyés, dépendus, achetés, offerts, ces « Feuillets de corde» peuvent voyager léger. Bon vent !

Informations:
Feuillets de corde, voir :
www.traverse.be ; traverse@skynet.be
Édition Couleurs livres
Kasba, atelier de gravure, rue de Middelbourg, 126, 1170 Boitsfort.

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Les enfants chiants…suite.

Posté par traverse le 19 novembre 2011

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Gravure LIPIT

Suite des Enfants chiants, ce soir 17h à 20h à Kasba… (voir article précédent)

(…)

Et voilà qu’entrent en scène
les parents frais et neufs, des héros d’aujourd’hui,
des géniteurs pressés,
rondouillards et heureux de concentrer le monde
une nouvelle fois dans des flots amniotiques,
un bébé est en route, un petit dieu rieur
aux oreilles bouchées,
ça y est l’enfant est né et la joie est à l’heure,
la farce commence enfin.

Très vite, ils gobent, et reniflent et s’empiffrent
de coulées de soda, de bonbons et de sucre,
pendant que Monsieur – dimanche enfin est là -,
chevauche noble dame ou le contraire souvent,
la fatigue est alliée des égalités molles,
et les enfants chéri? Et les enfants chérie ?
vautrés devant des écrans plats
ils bavent en suçotant des images à deux sous,
criaillent, pleurnichent et régimentent
la troupe des parents qui se met en quadrille
pour calmer la volaille pétulante et rieuse
affligée quelque fois de chagrins en retard,
qu’il s’agit d’écouter dans le bruit des familles,
ces enfants sans pardon ont des noms enchanteurs,
héros de leur époque, comme on donne aux caniches,
enfants calendriers et enfants du dimanche,
on le dit bien des peintres et des écrivains fades,

(…)

Pour plus d’informations: http://www.traverse.be/editions.php

et un entretien avec Emond Morrel (Jack Keguenne et Daniel Simon)
http://www.demandezleprogramme.be/Ecoutez-Daniel-Simon-et-Jack?rtr=y

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Interdit de mémoire…au Grenier…

Posté par traverse le 17 novembre 2011

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“Fragmentos de una memoria” avait été publié il y a deux ans à Buenos-Aires…

“Interdit de mémoire” (adaptation française par Pierre Ergo et l’auteure, éditions Luc Pire, septembre 2009) sera présenté au public au Grenier Jane Tony, samedi 26 novembre à 16h, 55 rue des Alexiens, 1000 Bruxelles, par Daniel Simon.

Le présent roman offre le témoignage le plus sensible qui puisse se donner de l’expérience de l’exil. Quitter son pays, ses racines, perdre la trace de ceux que l’on aime, reconstruire sa vie… comment fait-on pour préserver son Moi quand tant de socles vitaux sont ébranlés ?

C’est aussi un roman de la mémoire, nostalgique et peuplé de fantômes.
On y croise une ambiance de secrets, à la limite du fantastique qui n’est pas sans rappeler les pages d’autres Argentins comme Borgès ou Cortazar.

En plus de nous livrer une certaine Argentine intime et familiale, Ana Fernandez, par quelques touches délicates, nous parle aussi d’un Bruxelles qui a déjà un peu changé depuis le temps du récit. Ce livre n’est pas un testament, c’est un cadeau contre l’oubli, écrit avec amour pour chacun de nous, quelle que soit notre histoire.

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Tournai la Page et Foire du livre belge

Posté par traverse le 12 novembre 2011

Tournai la Page
Tournai la Page et Foire du livre belge dans carnets
Lieu: Halle aux Draps
Adresse: Grand-Place, 7500 Tournai
Activités similaires dans la région (carte)
Itinéraire en transport en commun
Téléphone: 069/229319
Internet: http://www.lesamisdetournai.be

Je serai présent au stand de MEO éditions pour vous rencontrer de 14 à 17, le dimanche 13 novembre autour de mon livre « Dans le parc » paru récemment (textes brefs). Bienvenue!

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http://www.meo-edition.eu/actualites.html


Foire du Livre Belge – 9e edition – Thème: “Pays rêvés”

Le we des 18, 19 et 20 novembre 2011
(Centre culturel d’Uccle, Rue Rouge, 47 – 1180 Uccle)

http://www.ccu.be

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Je serai présent le dimanche 20 novembre dès 10h jusqu’à 17h (Stand MEO éditions) et participerai à la rencontre autour des Feuillets de corde (avec Jean Jauniaux et Jack Keguenne) à 10h30 et de la Revue Marginales animée par Jean Jauniaux à 12h30.

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Les Feuillets de corde…Les enfants chiants

Posté par traverse le 11 novembre 2011

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Jack Keguenne et Daniel Simon sont heureux de vous inviter à la présentation du premier numéro (8 /an)

Les Feuillets de corde

« Les enfants chiants »

Texte : Daniel Simon

Gravure : Jean-Pierre Lipit

(Editions Traverse et Couleur Livres)

Nous serions heureux de vous accueillir pour le lancement de ce premier numéro

à l’atelier du collectif de graveurs Kasba (où se tient une exposition de Dominique Héraud et Jean Coulon)

le samedi 19 novembre 2011

de 17 à 20 heures

Kasba – rue Middelbourg 126 – 1170 Boitsfort (Bruxelles)

(à côté de la chaussée de La Hulpe et de l’étang de Boitsfort)

Pour être reçu dans les meilleures conditions prenez le soin d’annoncer votre venue…

jack.keguenne@gmail.com et daniel.simon@skynet.be

(Extrait des éditos….)

La revue Les Feuillets de corde se veut une revue « effervescente », qui pétille quand on la consomme…UN rêve il y a quelques années, écrire une lettre régulière à propos des remugles du monde dans lequel nous vivons…Et soudain, ça y est, la « Litteratura de cordel » brésilienne s’affiche en ces mois d’automne au cœur de Bruxelles et m » donne l’idée juste : un graveur, un texte.

Je partage vite le projet. Avec Jack Keguenne d’abord et il enchaîne en me proposant des artistes qu’il connaît et qui acceptent, eux aussi, de jouer le jeu et de pétiller avec nous…Avec Pierre Bertrand ensuite et il engage sa maison d’édition dans l’aventure (Couleur livres). MERCI à eux.

Ce premier numéro « Les enfants chiants », s’imposait vite à moi, et donnait le ton : pas de provocation, pas d’audace imbécile, mais tenter de capter l’air du temps, celui que La Fontaine rappelle si bien « Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés » (Les animaux malades de la peste). Nous vous réservons donc deux fois par saison un thème, un écrivain, un graveur (et le tout, au féminin, au plus tôt, évidemment).

Les textes et gravures seront déposés sur le site de Traverse et une lecture du texte (Podcast) sera également disponible. Bonne lecture, pétillez et à bientôt !

DS

Les enfants ne sont pas faits pour vivre en société… Ils troublent ou dérangent, grandissent et deviennent citoyens.

Les « Feuillets de corde », inspirés de la littérature populaire brésilienne — litteratura de cordel paraîtront 8 fois par an (on peut s’abonner pour l’année en cours). Chaque numéro sera conçu sur un thème choisi par les éditeurs, selon l’humeur ou l’actualité. Il est prévu de publier deux numéros par saison, mais aussi, au besoin, de déroger à cette régularité.

Chaque numéro, chaque thème sera confié à un auteur,. Les « Feuillets » seront toujours illustrés par un graveur (ou une graveuse) selon le même principe.

(…)

JK

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Charlie Hebdo plus que jamais…

Posté par traverse le 5 novembre 2011

Coup de gueule ou coup de coeur?
Charlie Hebdo plus que jamais... dans carnets symboliq2
Photo Laurence Biron

Les Forums autour du saccage de Charlie Hebdo sont la température de la France et de la Belgique, haine colère, débordements, confusions, …une nette avancée des extrêmes

Et surtout « ne rien dire » qui semble la juste mesure en dehors des Evénements. Ne rien dire contre cet usage nauséeux du mot RESPECT, ne rien dire contre cette régression laïque entretenue à longueur de jour par les « laïques pusillanimes » au nom de « ‘N’ayons pas peur » (C’est Jean-Paul II qui, si je ne m’abuse a lancé le slogan), ne rien dire car l’attaque d’une structure culturelle (qui configure les structures mentales), c’est attaquer l’homme, ne rien dire devant tant de peur de soi devenue haine de l’autre, ne rien dire devant la xénophobie et l’homophobie et l’antisémitisme et l’islamophobie (telle que la plupart des personnes que je rencontre n’osent prononcer en public des mots comme arabe, musulman,…de peur d’être taxé de…), ne rien dire…et pourtant, il me semble que dire que celles et ceux qui soutiennent la destruction des bases de la Maison dans laquelle nous tentons de vivre ensemble et côte à côte sont aussi les habitants de cette Maison et qu’il va falloir, hors hystérie et anathèmes, cocktails Molotov et menaces, violences de tous ordres, qu’il va falloir continuer à habiter cette Maison ensemble et trouver quelque chose de plus net, de plus rude, de plus tranchant, de plus impitoyable pour couper ce noeud gordien d’un mépris historique et d’une méprise de chaque jour, qu’il va falloir que nous nous unissions pour que la Loi, seule et appliquée dans ses plus lointains retranchements (et ses sources) que sont l’apprentissage de la morale et de l’amour devienne le socle unique sur lequel nous nous appuyions,ensemble.

Le reste sera donc hors et ailleurs, mais toujours présent. Obscène en quelque sorte.

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L’acte d’écrire ce qu’on ne vit pas

Posté par traverse le 30 octobre 2011

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Dans «Le Rêve du Celte»(1) de Mario Vargas Llosa, on trouve cette phrase surprenante «L’acte d’écrire ce qu’on ne vit pas pour le vivre contient en lui-même son châtiment: la frustration.»

…et l’acte d’écrire ce qu’on vit pour revivre ce qu’on n’avait peut-être qu’effleuré au coeur de la situation alors contient un autre châtiment: la conscience de ne vivre que des secousses plutôt que des profondeurs le plus souvent.Et l’écriture est cet endroit des descentes secrètes dans un passé inachevé.

…enfin, « L’écriture ou la vie » de Jorge Semprun…qui fit naître en moi, à l’abri des Massacres du siècle, « Il gâcha sa vie pour avoir du matériau à la mesure de l’écriture ».

(1)LE REVE DU CELTE de Mario Vargas Llosa. Gallimard/Du monde entier.

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Retour à Muganza, récit d’un avant-génocide

Posté par traverse le 25 octobre 2011

Le 15 novembre à 20 h dans le cadre de la Quinzaine des Femmes de la Ville de Bruxelles

Les éditions M.E.O. vous invitent à une

Lecture-spectacle d’après le livre de Marie Niyonteze

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Centre Pôle Nord
39, avenue de l’Héliport
1000 Bruxelles
Entrée aussi possible par la Chaussée d’Anvers, 208

Comédienne : Yves-Marina Gnahoua
Musiciens : Ben Ngabo, Alphonsine Nyiratunga,
Suzanne Nyiranyamibwa

Entrée libre

Un témoignage de plus sur le génocide rwandais ? N’en avons-nous pas pléthore ? Que peut-il apporter que nous ne sachions ?
Certes, comme pour la Shoah, comme pour le génocide arménien, il est essentiel d’entretenir la flamme du souvenir dans notre monde où la ronde infernale des atrocités les chasse aussitôt des mémoires. Mais surtout, le récit de Marie Niyonteze nous prouve que ce génocide était prévisible, qu’une répétition générale avait eu lieu lors de la première incursion du FPR.

En 1990, Marie Niyonteze est arrêtée pour le simple motif d’être tutsie. Elle ne doit la vie, et celle, provisoire hélas, de son bébé né en prison, qu’à un enfilement de chances. Mais un de ses frères sera exécuté. Et lors du génocide de 1994, alors qu’elle a obtenu l’asile en Belgique, toute sa famille, dont un de ses enfants, sera massacrée.
En 1996, elle retourne secrètement au Rwanda. Impossible de survivre sans avoir retrouvé leurs dépouilles, leur avoir donné une sépulture. Puis, accompli ce devoir impérieux, il faut reprendre pied : « Seule, en accord avec moi-même, j’ai donc décidé de vivre malgré tout, ma propre vie, afin de conserver votre mémoire, à vous qu’on a privés de vie. »
Une leçon de courage et de dignité, mais aussi de lucidité, qui se refuse à étouffer sous une magnanimité feinte les souffrances et les révoltes. « Ce n’est pas que je ne veuille pas pardonner, mais je ne trouve pas le pardon en moi (…) J’essaie seulement d’être sans haine. »

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Biblio-Textes sur www.traverse.be

Posté par traverse le 25 octobre 2011

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(carte postale DS)

Puisqu’on parle beaucoup de textes en ligne aujourd’hui, je vous invite, lectrices et lecteurs de passage sur ce Blog à déposer des textes sur le site… http://www.traverse.be/textes.php

N’hésitez pas, un tri des textes est opéré par des écrivain(e)s ami(e)s…Si texte refusé, renvoyé avec commentaire et retour possible…

Notre intérêt? Un corpus de textes ouverts à mettre en relation avec d’autres produits en ateliers et cie…MERCI déjà de faire circuler…

L’idée est simple : créer une bibliothèque en ligne de textes de tous horizons…

Il y a évidemment des textes des auteurs des ateliers d’écriture que j’anime mais également ceux textes issus

d’autres expériences d’ateliers…ou proposés par des auteurs hors ateliers.

Pour vous s’inscrire, rendez-vous sur la page s’inscrire :

• Préparez votre texte (corrigé) sous format .doc (un ou plusieurs textes…)
• 2 lignes biographiques (sous le ton choisi par vous)
• Une photo (facultative)

Quelques heures plus tard, votre texte sera valide ou non par notre CL (Comité de Lecture) qui garantit le respect des conditions générales (halte au racisme, à la xénophobie, aux insultes ad hominem,…). Mais cela ne représente en rien un Comité de censure : l’audace, l’exploration des limites, les coups de pieds dans les fourmilières sont souhaités et bienvenus également…

Par contre, les lieux communs, les idées toutes faites, les textes en boucles auto-admiratives resteront sans suite de publication. Un administrateur enverra un avis à l’auteur ( e) justifiant le refus ou l’invitation à un (re)travail…

Biblio-textes édite des textes en ligne gratuitement. Notre équipe prend du temps pour organiser la suite des publications. Notre plaisir est donc de garantir une certaine idée de cohérence éditoriale (et non de similitudes de styles ou de sujets, évidemment).

Textes poétiques

Textes dramatiques

Récits et nouvelles

Récit de vie

Propositions et expérimentations

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Interdit de mémoire…en novembre

Posté par traverse le 9 octobre 2011

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“Fragments de mémoire” avait été publié il y a deux ans à Buenos-Aires…
“Interdit de mémoire” (adaptation Pierre Ergo et l’auteure, Luc Pire, septembre 2009) sera présenté au public au Grenier Jane Tony, samedi 26 novembre, 16h, à La fleur en papier doré, 1000 Bruxelles par Daniel Simon.

Depuis plus de 20 ans, je connais Ana Fernández…Poétesse, prosatrice, nouvelliste, romancière, elle a dû quitter l’Argentine en 1978 et n’a cessé de manifester sa présence dans la mémoire effilochée des exilés d’une époque où la guerre était froide et les dictatures ordinaires…
Elle m’avait demandé une préface, nos temps se relient ici une nouvelle fois dans cette présentation…

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Ne trouves-tu pas que le temps change ?

Posté par traverse le 9 octobre 2011

Daniel SIMON

Ne trouves-tu pas que le temps change ?

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Nouvelles, 124 pp, 2011

Editions Le Cri
ISBN 978-2-8710-6571-5
15,00 €

Les nouvelles de Daniel Simon sont comme des prises de température régulières du monde, des façons de se remettre sur pied alors que le ciel emporte le temps au-dessus de nos têtes. Nous restons parfois dans cette immobilité qui fait de notre fin une provisoire éternité : nous regardons la lumière tomber en nous et nous en diffusons, le temps d’une vie, quelques rayonnements.
Un jour, le temps change, le monde bascule dans un ordre où nous n’avons plus toute notre place. Nous nous battons un court instant pour dilater ce temps, puis c’est fini…

Daniel Simon, né en 1952 à Charleroi, est licencié en études théÉtrales. Il collabore régulièrement à plusieurs projets culturels au Portugal, Maroc, RDCongo, Roumanie, Tunisie… Depuis trente-cinq ans il anime des ateliers d’écriture. Il a notamment publié des poèmes (dont Épiphanies, Orange bleue éditions ; D’un pas léger, éditions Le Taillis Pré ; Dans le Parc, MEO, etc.), une vingtaine de pièces représentées ou publiées (Lansman), des nouvelles (L’échelle de Richer, éd. Luce Wilquin, 2006), des articles, des essais (Je vous écoute, Couleur livres, 2009 ; La Troisième séance, Couleur livres 2010). Il réalise par ailleurs des vidéos de création, dirige la revue Récits de Vie et la collection JE aux éditions Couleur livres.

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Duo Serge Goldwicht/Roby Comblain

Posté par traverse le 5 octobre 2011

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On y revient prochainement…

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Impressions (d’) assises

Posté par traverse le 5 octobre 2011

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Le 4 octobre à la Bibliothèque de Marche, hier…sous un soleil d’Ardennes

Assises du Livre….Le numérique, rien de nouveau. Les mêmes questions, les mêmes prophéties, les mêmes interrogations qu’il y a…Ce qui change? L’évidence que ce n’est pas clair, que l’enjeu, surtout, est de vendre des tablettes numériques, que les bibliothécaires cherchent, que les éditeurs doivent se positionner alors que les questions se durcissent et appellent réponses et que les lecteurs ont des pratiques multiples. Allez sur le Net, vérifiez, ces questions, dans le champ de l’édition francophone, sont posées à l’identique depuis dix ans…Droits, technologies, piratage, distribution, déclin de la libraire traditionnelle, …Ce qui change vraiment: le débat, sous des atours culturels est de plus en plus renvoyé au réel de l’économie de l’édition: les droits, les marges, la distribution, les cibles, les marchés,…Ce qui traduit aussi le fait que la fascination pour la « chose numérique » se transforme en appropriation de techniques au service de l’éternelle question: comment porter et faire circuler les idées et les formes dans un monde de plus en plus rapide et maillé de réseaux. On pense au domaine de l’édition musicale. Terrible. Les Majors n’ont rien vu venir. La plupart des auteurs, compositeurs sont sortis des catalogues et les bacs se vident. L’édition papier est prudente, elle a vu l’iceberg et ne veut pas s’y fracasser. Donc, louvoiements, atermoiements, observations, essais, expériences…

Le Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles (ça y est, c’est dit, c’est un peu surnaturel, mais c’est dit…), par la voix de Mme Christine Guillaume (Directrice de la Culture) rappelle le souci et les engagements du Ministère dans la mise en réseaux et en décloisonnements des départements, des matières, des compétences. Il manque aussi de budgets…

Marc Quaghebeur (poète essayiste, Directeur des Archives et Musée de la littérature), très en forme, rappelle l’histoire, les enjeux, les échecs historiques et les perspectives de l’édition en Belgique. Insiste sur la notion de francophonieS et rappelle que le 6ème arrondissement parisien n’est pas le centre du monde de la Francophonie. Je rappelle de mon côté, que Salvador Dali le situait, le centre, à la gare de Perpignan. Et nous, à Liège, probablement…

Quaghebeur insiste sur les nécessités de repositionnement transversal des francophonies, de la nécessité de relier des littératures francophones et des écrivains issus de ces francophonies, hors le centrage français.

Un constat: le livre-papier, a été souvent, lors des conflits récents en Afrique centrale, un « combustible » facile à portée de mains. Les bibliothèques, comme les personnes, sont vite consumées dans la région des Grands Lacs.

Le numérique, toujours avec l’acculturation au livre papier (il insiste), sera un des moyens de nouer de nouvelles relations éditoriales entre ces francophonies…Un Nord-Sud qui devra d’abord résoudre la question des droits d’auteurs, …

Jean-Luc Jeoffroy (Service du Livre luxembourgeois, organisateur) est heureux: près de deux cents personnes attachées aux mêmes questions et rassemblées le matin en plénière et l’après-midi en Ateliers.

J’y animais l’Atelier Création littéraire. Annemarie Trekker et Armel Job étaient témoins dans cet atelier sensible et qui a articulé des questions qui allaient de la littérature Et la vie à la nécessité d’une édition pour enfants exigeante. Bien sûr la question des ateliers d’écriture a été posée, du « thérapeutique » (tic tic tic…), de la nécessite de « déposer » sa mémoire dans des textes…

Alvéole et la Brigade des attentats poétiques ont animé la journée et parodié des conclusions de colloque de façon magistrale…Jean-Pierre Pirson était l’hôte sur le canapé qui recevait ses invités et commentait avec chaleur…


MARGE…

Pas une tablette numérique dans la salle…

Des lectrices parlant à un auteur comme s’il était un autre: « Je n’ai pas du tout aimé au début, puis plus tard, j’ai tout aimé »…Et lui d’écouter, un sourire en coin, très attentif cette déclaration d’amour littéraire. Il participe à la conversation qu’on lui ouvre comme s’il était lui-même lecteur. .Discrétion et élégance…

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Les Nouvelles Amazonies

Posté par traverse le 2 octobre 2011

Les Nouvelles Amazonies
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Le nouveau numéro de la revue MARGINALES est paru.
Son titre : « Les Nouvelles Amazonies »

Dans son éditorial, Jacques De Decker souligne les particularités de ce numéro dont la thématique, offrant plusieurs interprétations, a stimulé l’imaginaire des écrivains.
Avec la participation de Gérard Adam, João Almino, Jean-Pierre Berckmans, Véronique Biefnot, Beatriz Bracher, Huguette de Broqueville, François de Callatäy, Alain Dartevelle, Thomas Depryck, Emmanuel Donnet, Rose-Marie François, Fabrice Gardin, Marc Guiot, Évelyne Guzy, Corinne Hoex, Jean Jauniaux, Jack Keguenne, María Dulce Kugler, Françoise Lalande, Françoise Lison-Leroy, Juan-Luis De Loyola, Richard Miller, Maureen Pitz, Jean-Marc Rigaux, Silviano Santiago, Daniel Simon, Monique Thomassetie, Michel Torrekens, Bruno Wajskop et Yves Wellens.
Amazone, amazone, amazone, Amazone. Le fleuve et la guerrière, deux puissances que seule la majuscule distingue. Le plus long cours d’eau de la planète, puisqu’il s’écoule sur 6 800 kilomètres, au débit de quelque 230 000 mètres cube d’eau à la seconde, doit son nom, dit-on, à ces femmes armées d’arc aux flèches empoisonnées qui opposèrent une résistance forcenée aux conquistadors. Ceux-ci, lettrés en dépit de leur total mépris pour les cultures locales, ne purent que les comparer aux sujettes de Penthésilée, qui n’avait pour talon d’Achille, face aux hommes, que son faible pour Achille, justement.

Pour Marginales, l’occasion était trop belle, le festival Europalia s’étant donné pour thème le Brésil, d’explorer ce champ symbolique à bien des égards. [...] Éditorial de Jacques de Decker
informations sur le dernier numéro

Marginales n° 280 – automne 2011 – 216 pages – ISBN 977-0025-2930-91
Fondateur : Albert Ayguesparse
Directeur : Jacques De Decker
Rédacteur en Chef : Jean Jauniaux
La revue est disponible en librairie (10 €) ou par abonnement.
Abonnements : (30 € pour 4 numéros) par versement au compte ING 363-0537391-51 de MARGINALES (Pour les virements internationaux – IBAN : BE75 3630 5373 9151 – BIC : BBRUBEBB), avec en communication : « Marginales Abonnement », en mentionnant prénom et nom, adresse postale, adresse e-mail et le numéro à partir duquel l’abonnement est demandé.
Adresse de la revue : MARGINALES
c/o Vertige asbl
rue Théodore Verhaegen, 158
B- 1060 Bruxelles
Tel : +32 2 544 00 34 http://www.vertige.org
Tel. rédaction : 0478 43 49 37
Email : info@marginales.be

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Façons de lire: des jeunes à Schaerbeek

Posté par traverse le 20 septembre 2011

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Réalisation: Daniel Simon, Images, son, montage: Jacques Deglas.

Des jeunes dans une classe de Saint-Dominique, (Professeur de français, Mme Valériane Wiot) nous accueillent Jacques Deglas (images, montage) et moi pour plusieurs rencontres.

Cela donnera ce film d’une vingtaine de minutes qui est le premier acte d’une suite de rencontres qui tentera de faire apparaître en filigranes le portrait du jeune lecteur européen. Sachant que nous parlons de l’imaginaire européen et non de l’Union(?), et que l’Europe, cette pâte feuilletée de toutes les cultures s’est fabriquée au fil de siècles douloureux(deux guerres par siècle au moins).

Nous parions sur l’intelligence de ces jeunesse de toutes origines et rassemblés dans un espace européen cosmopolite.

Nous pensons que ce tissage fait l’Europe, justement, avec une représentation, de l’Atlantique à l’Oural…où des singularités produisent un espace commun.

Ces jeunes librement devant la caméra témoignent de leurs pratiques de lectures.

Nous continuons…

Pour projeter le film en public et débattre de cette question ou pour initier une autre aventure, contactez-nous…

MERCI

DS

Visionner en allant à la page:

http://www.traverse.be/jeunes-lecteurs-europeen.php

…et aussi sur le site de Saint-Dominique:

http://www.saintdominique.be/secondaire/sitenew/spip.php?article558

Production Traverse asbl avec l’aide et le soutien des Bibliothèques de Schaerbeek

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Des vidéos, une lecture-performance à Dour

Posté par traverse le 19 septembre 2011

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http://www.centrecultureldour.be/programme/evenement/337?jour=29&annee=2012&mois=3&mode=description

« Des millions d’artistes créent, quelques milliers seulement sont discutés ou acceptés par le spectateur et moins encore sont consacrés par la postérité…l’artiste peut crier sur tous les toits qu’il a du génie, il devra attendre le verdict du spectateur… »

C’est à partir de cette constatation de Marcel Duchamp que le centre Culturel de Dour et la Roulotte Théâtrale ont eu l’idée de donner l’occasion aux réalisateurs de courts métrages (amateurs, étudiants, professionnels…) de voir leurs œuvres projetées sur grand écran et confrontées à un public.

Aucun thème, Aucune sélection, Aucune censure…une seule règles envoyer sur DVD son film à La roulotte théâtrale 18, rue de la Paix 7370 Dour/Elouges

A chaque soirée son invité… Après Manuel Gomez, Noël Godin , Jean-Claude Derudder, Gerald Frydman, Vincent Engel etc…la troisième saison de l’Ecran Libre débutera Avec Daniel SIMON

Les dates : jeudi 20 octobre 2011 , 20h00

Projection de …

- Babel amour, babil toujours

- Je suis un lieu commun

et lecture -performance: La dernière fois que ma mère est morte de Daniel Simon
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avec un invité-complice…Jacques DEGLAS avec son dernier court » Wedding Parano » (réalisation avec Virginie Delcourt, scénario Virginie Delcourt): en avant-première spéciale Dour…

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jeudi 08 décembre 2011 , 20h00

jeudi 29 mars 2012 , 20h00

jeudi 03 mai 2012 , 20h00

PAF € 2,50 euros

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Entretien Michel Ducobu / Daniel Simon sur les ateliers d’écriture

Posté par traverse le 15 septembre 2011

et une soireé autour de La troisième séance (www.couleurlivres.be)
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http://traverse.unblog.fr/2011/06/07/la-troisieme-seance-dans-parentheses-n8/

Une rencontre à l’AEB, le 5 octobre, 17h, Entretien avec Michel Ducobu et moi-même autour de la question des ateliers d’écriture (Prochaine séance de l’Association royale des écrivains et artistes de Wallonie)

Association des Écrivains belges de langue française

Chaussée de Wavre, 150
1050 Bruxelles Tél. Accueil : 02/512.29.68
Tél. Secrétariat : 02/512.36.57 Courriel : a.e.b@skynet.be

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Ateliers de rentrée…

Posté par traverse le 8 septembre 2011

Bonjour/bonsoir et bonne rentrée !

Plusieurs informations à vous communiquer….

Des Ateliers d’écriture… http://traverse.unblog.fr/ateliers-et-formations/

et prochainement…

www.lamaisondulivre.be

Un STAGE

Récits de voyages

Ecrire avant ou après, écrire pendant et que faire des notes ? Un voyage passe toujours par le rêve du voyage, et les photos et autres films ne suffisent pas à creuser le sentiment du voyage accompli ou projeté. Il s’agit à chaque fois de croiser des façons de se rendre là où on rêve d’aller confusément. Et l’écriture peut aussi passer par des formes métissées (sous la forme du Carnet de voyage).

En une soirée et un week-end, nous allons écrire ce fameux voyage qui nous capte et nous fascine. Ecrire, coller, passer au montage, voilà les étapes que vous choisirez librement pour ramasser ces fameuses poussières de voyages qui font le chemin sur lequel nous allons…de notre chambre à l’infini.
Ordinateurs, bidules numériques et autres machins TICS bienvenus.

Animé par : Daniel SIMON, écrivain, formateur et éditeur
www.traverse.be
Dates : vendredi 30 septembre de 18h à 20h
samedi 1er et dimanche 2 octobre de 10h à 17h
Public : adultes
Prix : 110 euros, acompte de 60 euros, possibilité de payer le solde en effectuant 1 versement de 50 euros ou 2 de 25 euros
Nombre maximum de participants : 12

…un livre issu des Ateliers Fiction Traverse/Bibliothèques Schaerbeek 2010-2011


« Les ateliers d’écriture de fictions »

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Dans l’atelier d’écriture de fictions, on écrit et on écoute des textes, des commentaires, on fabrique des hypothèses de récits, …On se refile aussi des références et des consignes, on raconte des histoires…en faisant confiance à son observation, à son écoute, à ses projets secrets. Ils trouveront alors place dans une histoire qui nous embarquera là où nous rêvions d’aller confusément…Raconter une histoire, c’est aussi prendre pied dans l’espace et le temps autrement, avec la distance du récit. Elle permet de créer des intimités, des existences et des univers singuliers.

Avec des textes de Philippe Bigot. Marie Bruyns. Françoise Chaidron. Jeannine Clavie. Nicolas Coeck. Rolande Denis. Gabrielle Eleutheriadis. Italia Gaeta. Bernard Gilon. Rita. Guth. Anne Lammens. Marcel Laurent. Claude Martin. Brigitte Morys. Antoine Moens de Hase Astérie Mukarwebeya. Morgane Piraux. Marie-France Reininger. Lyndia Roveda. Isabelle Telerman. Cris Van Den Spiegel. Philippe Vandenberghe. Catherine Vanesse. Christian Van Tuijcom.

Commande et informations : 00322/2161510 – Prix de vente : 15 euros, port compris. A verser au compte 068-2144376-24 de Traverse asbl

Format : 14,5 x 20,5 cm – 240 pages. Collection Création présente/Traverse

Un clip en clin d’œil…à propos des Ateliers d’écriture de la saison 2011-2012…

http://www.youtube.com/watch?v=Igl3yUIoa14

Bienvenue à vous…

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Est-ce la Belgique…

Posté par traverse le 2 septembre 2011

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Je n’ai confié aucun secret sinon une chanson énigmatique. Nord ! La vie s’y tord en arbres forts,
et tors. La vie y mord, la mort à belles dents quand bruit le vent.
Apollinaire.

Est-ce la Belgique qui imprègne tant Daniel Simon et ses textes brefs évoquant un quotidien nuageux comme autant d’escales à vivre, à fuir, appellent au souvenir ? Cette terre semble être un tremplin vers un monde ouvert (dé)voilé, où le bruit des voitures, le claquement des portières, la bousculade des fantômes — d’amours perdus ou de chers disparus — éclaire soudain la brume qui emprisonne un monde cosmopolite, rassemblé dans un doux crépitement mélancolique. À pas lents, Daniel Simon marche en rêvant sur la crête des connivences, le poids des kilomètres n’allégeant en rien sa peine ni son désir d’appartenir, d’être pleinement vivant. Il nous invite à un voyage assis à sa table de travail pour un voyage debout dans les allées du mal et de la beauté, celles d’une humanité trop souvent bafouée, qu’il aime, malgré.

L’homme a décidé un jour « de rater sa vie pour mieux pouvoir l’écrire, décidant de ne plus grandir mais d’écrire pour tenter d’arrêter « l’agrandissement », l’indifférence du monde à la morale des enfants ». Dans son parc, sur le théâtre des petits gestes, des corps empêchés ou des mots échappés, beaucoup de pluie de vent de ciel, de goutte-à-goutte du temps de silence consolant de douceur de l’enfance, de lumière de détresse de chambre des mémoires et d’intenses instants de bonheur. Le ciel est bleu comme une chaîne de liens dans ces chansons d’amour d’une justesse émouvante que chante en sourdine ce poète lesté de solitude, au cœur d’une foule violentée, aux élans souvent freinés.

Dans la salle d’attente du monde, tel un douanier qui se tient aux frontières comme un ange, Daniel Simon regarde une foule d’innocents et de guerriers aux cris éblouissants ou meurtriers, une multitude d’anonymes qu’il saisit dans le prisme d’une lumière intime, braquant l’objectif sur ce qui l’indigne, l’émeut, le fatigue, le scandalise, le fait aimer, grandir, laissant la lentille faire les derniers réglages poétiques : « Je voudrais tant entrer dans le ciel et me hisser jusqu’au seuil des silences, ne plus apercevoir du monde qu’une lointaine image et j’irai dans les taillis de souvenirs, de rencontres parfaites et de désirs perdus. J’aimerais vivre cette espèce d’oubli qui fait d’un accident une vague ponctuation dans des flux de présent. J’aimerais signer ce bail avec le vague et l’indécis pour connaître le doux ennui des enfants sans avenir. »

Sans pitié chaste et l’œil sévère, tout en poursuivant une belle ombre passagère — tandis que sur sa feuille le jour s’exténue ou s’emporte dans un coup de sang — il mêle grâce au courage lucide car on a poussé trop loin l’art de l’invisibilité et des abus communs, ces passants devenus ordinaires qu’il dénonce et débusque dans les coulisses de ces vies croisées. La franchise et la compassion pour bagage, la recherche furtive d’un accord majeur comme passeport, le peintre esquisse le portrait fugace de quelques étoiles fuyantes adossées au souvenir. Le souvenir, une lanterne de repérage qui sert à pointer la nuit du jour, un véritable cor de chasse qui résonne dans ce journal poétique chantant le voyage d’une géographie humaine campée dans un présent où l’ombre du temps précède et poursuit l’avenir en une belle ritournelle.

Le mystère en fleurs s’offrant à qui veut le cueillir, la beauté s’offre comme en écho à l’éphémère avant de s’évanouir dans le silence de ces pages pleines de chuchotis émouvants : « La lumière s’est éteinte au milieu d’une phrase et le mot coquelicot m’est resté en travers du clavier, il n’y avait que la nuit et les pétales rouges qui fanaient et que je ne parvenais à cueillir tant le noir était vacillant dans cette teinte sonore comme un coq qui a raté l’aube et s’en va dans la paille et le renoncement du chant. » Le lecteur assiste à un festin éclairé a giorno où les yeux sont des feux mal éteints, où les cœurs bougent comme les portes, où l’on mesure l’écart en soi et le temps de nos urgences, où l’on tente d’apprivoiser l’absence, ne sachant s’il faut se défaire de la colère qui nourrit (« peinant à vivre dans ce temps qui se moque des doutes, des vagues et des fantômes ») autant que le centre d’un sourire — le lecteur devinant la paix désirée qui tapisse un front pensif d’enfant heureux devenu grand malgré lui.

Dans le labyrinthe des énigmes existentielles et comportementales où Daniel Simon nous entraîne, une certitude demeure : sa prose poétique rend plus dense la houle des matins sombres, plus riche les cailloux blancs abandonnés sur la berge par le ressac de ses pensées. Elle ralentit superbement le bruit du temps car même si l’écume des jours nous glisse entre les doigts, son image floue, encombrée de tant de promesses, de tant de vœux et de tant d’espoirs bricolés, est source de bien des émois. La veilleuse de l’adulte un brin consumée, l’âme peut-être apaisée comme un midi d’été, Daniel Simon marche probablement vers d’autres horizons, nous rendant à nous-mêmes, à nos vastes interrogations qui continueront d’errer dans les allées de son parc peuplé d’une ribambelle de mains tendues, violentes, brutales ou désirantes, les mains d’une humanité fragile et complexe qui, tel le silence parfois, semblent hors de portée mais demeurent bien souvent pleine de charme et d’espérance : « de la lumière et un cœur plus léger suffisent à soulever le monde à hauteur des miracles ».

Pascale Arguedas

http://calounet.pagesperso-orange.fr/resumes_livres/simon_resume/simon_parc.htm

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Apnées à la Fête de l’eau

Posté par traverse le 27 août 2011

Apnées à la Fête de l'eau dans carnets ar046web

Demain dimanche 28 août, de 12h30 à 14h30 venez plonger dans
l’installation de sons et mots « en apnée »

Etape n°4 de l’itinéraire de la Fête de l’eau (programme en pièce jointe)

http://www.egeb-sgwb.be/FetedelEau

c’est au piétonnier de la place Jourdan (1040 Bruxelles)

« en apnée » est un mini parcours de poésie sensorielle

Les lectures de Daniel Simon, Gaetan Saint-Remy, David Giannoni, Sylvie Leroy, Nathalie Gassel, Simona Petitto, Giulietta Laki.. et des textes de bien d’autres êtres d’eau et de chair… prendront place dans l’installation de Giulietta Laki et Nicolas Marchant.

Et vous?
Quand feriez vous un petit tour en apnée dans votre coeur?

http://www.myspace.com/troupepoetiquenomade

www.fiestival.net
www.maelstromreevolution.org

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la troupe pOétique nOmade de maelstrÖm en apnée… à la fête de l’eau

Posté par traverse le 21 août 2011

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Heure dimanche 28 août • 12:30 – 15:00

Lieu Piétonnier Place Jourdan
364 et 366 chaussée de Wavre

En savoir plus C’est ce SAMEDI 28 AOÛT que les poètes, artistes, et clowns de la trOupe pOétique participent à la FÊTE DE L’EAU !!!

Ce sera, pour nous, entre 12h30 et 15h…
Juste entre la BOUTIQUE MAELSTRÖM 4 1 4, l’ESPACE SENGHOR et le PARC du SENGHOR… un COULOIR D’EAU, DE SONS, DE VOIX… avec Demestrios Yvernak, Nathalie Gassel, Gurdjin Aladin, Daoud El Gian, Daniel Simon, Giulietta Laki, Sylvie Leroy, Simona Petitto et bien d’autres !!!!

Soyons nombreux et PROLONGEONS L’ETE!!!

Ci-dessous l’accroche de l’événement et la page de l’événement global:

La vallée du Maelbeek invite la Fête de l’eau 2011!

« Un spectacle itinérant dans la vallée du Maelbeek. »

Pour cette édition de la fête de l’eau, nous proposons aux habitants de marcher le long de la vallée du Maelbeek, de la redessiner en traversant ses quatre villages historiques (aujourd’hui 5 communes : Ixelles / Etterbeek / Bruxelles-ville / Saint-Josse / Schaerbeek) en s’arrêtant à un certain nombre d’escales, musicales, historiques et artistiques.

Les lieux d’escales sont choisis pour leur lien avec l’histoire de l’eau dans la vallée (ancien moulin, point d’eau, source, ancien étang, coteaux…) mais aussi en s’appuyant sur des habitants, des collectifs, des associations qui connaissent bien leur quartier, y tissent des liens entre les voisins, artistes, musiciens, y font vivre des projets.

Nous proposons des étapes vivantes tout au long de la journée sur l’ensemble de la vallée, mais c’est au passant de créer son voyage personnel, impressionniste et musical en choisissant les lieux où il désire se poser.

Un « fil bleu » a été proposé aux différents intervenants sur la vallée : s’emparer du cycle des lieds de Schubert de « La Belle meunière » (Maelbeek étant la vallée des meuniers et des moulins) pour les réinterpréter librement. Les créations peuvent être individuelles ou collectives ; elles mêlent des artistes, des habitants, des enfants, des savants, des historiens, des curieux…
Elles sont développées pour l’occasion, sont le fruit d’ateliers d’été ou font partie d’un projet ayant déjà une histoire liée à l’eau ou au patrimoine de la vallée.

INFO ET PROGRAMME:

http://www.egeb-sgwb.be/FetedelEau

EVT GLOBAL SUR FACEBOOK: http://www.facebook.com/event.php?eid=235780583130289

CONTACT: gaelleclark@msn.com

Quelques traces…de Nicolas Marchant.

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Modèles réduits d’un pays flou

Posté par traverse le 16 août 2011

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Ce qui compte, c’est ce qui semble perdu pour les autres dans l’indifférence des choses et qui devient une marque de notre passage. Un nom, une date, gravés sur une paroi, une dalle, un mur anonymes. Ce qui compte, ce sont des souvenirs d’odeur, des lumières qui frappent votre œil à l’improviste et qui vous font rejouer sur une scène bien plus vaste où tous les temps de notre vie se déplient en un instant. C’est peut-être ça, la mémoire, une trace singulière dans un fouillis général.

« Modèles réduits » de Jacques de Decker ne joue pas du minuscule ou du dérisoire mais de l’impromptu, du sursaut, de la minutie, du tragique domestique et de la joie simplissime d’être vivant à un endroit précis, dans un temps qui semble s’offrir si naturellement à la dégustation des hommes patients. Des nouvelles, courtes, plus ou moins, mais toutes retenues, marquées du volatile, de l’entraperçu, comme cette note de Peter Handke à propos d’un flocon de neige qui en percute un autre en tombant et le disperse. (« A ma fenêtre le matin »).

Ce sont des histoires de Belgique, donc des modèles réduits du monde…Mais la réduction n’a pas à voir avec la simplification où la diminution à l’échelle d’une maquette, non, il s’agit ici plutôt d’une précipitation de Belgique. La concentration des émotions, des jeux de rôles, des mouvements de l’âme, des gestes de la tribu Belgique sont le centre de ces manières d’orfèvres. Qui lit Jacques de Decker sait que l’auteur est un discret dans la mise en scène, un généreux dans la rétention, un loquace qui tient à la discrétion.

En rassemblant ici ces « Modèles réduits », l’auteur et l’éditeur ont réalisé un chef d’œuvre qui évoque ce petit pays en transe souveraine si bellement et finement qu’on pense à ces bateaux aux voiles déployées dans des bouteilles . On se dit qu’il y a un truc, on le connaît et cependant on colle son œil au goulot et on y découvre l’horizon tout entier…

Modèles réduits, Jacques de Decker, ed. La Muette, Bruxelles, 2010, 207 p.

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Récits et Nouvelles, textes des Ateliers d’écriture Mille et une pages…

Posté par traverse le 8 août 2011

Un livre : Récits et Nouvelles, textes des Ateliers d’écriture Mille et une pages…
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Un volume de 240 pages rassemblant les textes écrits dans l’atelier Mille et une pages

Avec des textes de Marie-France Reininger, Marie Bruyns, Rolande Denis, Lyndia Roveda, Cris Van den Spiegel, Brigitte Morys, Claude Martin, Catherine Vanesse, Christian van Tuijcom, Bernard Gilon, Antoine Moens, Morgane Piraux, Philippe Bigot, Marcel Laurent, …

(Disponible sur demande : 15 euros plus 3 euros frais de port payables
à 068-2144376-24 De Traverse asbl ou lors de la dédicace lors de Curieux Dimanches)

Curieux Dimanches Bibliothèque Sésame/ Schaerbeek 16/10/2011

17H00 Un livre : « Ateliers d’écriture à Mille et une pages»

Rencontre-dédicace

Dans ce premier volume aux éditions Traverse, on retrouve les textes des participant (
e)s des ateliers d’écriture animés par Daniel Simon à Mille et Une pages. De la fiction,
du récit, des nouvelles, du noir, du burlesque, de l’intime et de l’utopie… Réservez déjà
votre exemplaire ou venez nous retrouver ce dimanche, vous y découvrirez de
nouveaux talents !

Ouverture exceptionnelle de la bibliothèque de 12h à 18h
Abonnement annuel (bibliothèque) offert aux nouveaux inscrits
Rencontres littéraires, lectures sur coussins pour les plus jeunes, concours, animations

Entrée libre et gratuite
Info : 02/242.68.68 ou www.mabiblio.be

DANS LE CADRE DE LA FUREUR DE LIRE A l’initiative de Georges Verzin, Échevin de l’Instruction publique de la Culture et des Bibliothèques, avec le soutien du Service Général des Lettres et du Livre de la Communauté française et de la Cocof.

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Atelier d’écriture de récits de voyage

Posté par traverse le 30 juillet 2011

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Ecrire avant ou après, écrire pendant et que faire des notes ? Un voyage passe toujours par le rêve du voyage, et les photos et autres films ne suffisent pas à creuser le sentiment du voyage accompli ou projeté. Il s’agit à chaque fois de croiser des façons de se rendre là où on rêve d’aller confusément. Et l’écriture peut aussi passer par des formes métissées (sous la forme du Carnet de voyage).

En une soirée et un week-end, nous allons écrire ce fameux voyage qui nous capte et nous fascine.

Ecrire, coller, passer au montage, voilà les étapes que vous choisirez librement pour ramasser ces fameuses poussières de voyages qui font le chemin sur lequel nous allons…de notre chambre à l’infini.Ordinateurs, bidules numériques et autres machins TICS bienvenus.

Animé par : Daniel SIMON, écrivain, formateur et éditeur
www.traverse.be
Dates : vendredi 30 septembre de 18h à 20h
samedi 1er et dimanche 2 octobre de 10h à 17h

Public : adultes
Prix : 110 euros, acompte de 60 euros, possibilité de payer le solde en effectuant 1 versement de 50 euros ou 2 de 25 euros
Nombre maximum de participants : 12

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Le Saint et l’Autoroute, un roman qui ne perd pas la …farce.

Posté par traverse le 30 juillet 2011

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DS et GA à l’Association des Écrivains belges, 15 juin, 2011.
Présentation du Saint et L’Autoroute.
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Un écrivain est comme une énigme. On le prend pour un messager et il est le message : Pessoa quand il écrit Messagem, dans le relais de Camoes, par exemple. L’écrivain est ce chainon manquant dans la psyché humaine, il est cette forme de parole qui tente de faire entendre le silence de chacun et l’impossibilité d’atteindre cet endroit où tout est suspendu, le temps, la mort, l’illusion… Il est cet archiviste des situations ratées qui font l’histoire de notre humanité. Il est, dans tous les cas, aujourd’hui, une sorte d’athlète de l’inutile. Le réel s’accélère, les vitesses du monde le disputent au virtuel, le dérisoire est tragique et le kitsch, la forme morale du temps…Dans tous les cas, cet étrange comptable de l’hubris humaine est un ovni du dix-neuvième siècle tombé dans le vingt-et unième. Il a une place, mais elle compte si peu dans la panoplie des fonctions sociales…D’où, peut-être, cette liberté sans cesse ravivée que la littérature éprouve et met en jeu.

Gérard Adam, est de ces écrivains qui ont décidé de soumettre leur art au goût inextinguible de la liberté. Cette capacité de prendre en charge toutes les formes de récit s’est encore accentuée depuis Qôta-Nih, son œuvre-somme publiée en 2009 chez le même éditeur et qui faisait état des soubresauts, des agonies et des coups de reins érotiques et joyeux d’une époque condamnée à l’excès. Il y a une par des Ténèbres (1) de Conrad dans ce livre, un sombre voyage dans les marasmes et où la beauté soudain apparaît comme une évidence baroque : elle met le récit en perspective et des effets de miroitements naissent grâce à sa présence.

Dans Le Saint et l’Autoroute (2), Gérard Adam change de cap, et pourtant, une même inquiétude traverse le livre : la question du Mal, l’écrasement des êtres dans leur médiocre et joueuse habitude de vivre, qui est probablement une des formes du courage d’exister la plus répandue. Il installe son opus dans un petit village, Orsennes, tranquille et magnifiquement banal mais où aboutit en impasse une autoroute sans objet. Un homme, Armand Garret, représentant en montres Smash, entre dans ce paysage. Il est à l’image du lieu, sans énigme apparente, bon vivant et amoureux d’opérette. L’occasion de son entrée en scène : une panne de voiture un vendredi soir à l’entrée d’Orsennes. Il cherche abri, auberge et bon feu. IL apprend très vite les incongruités qui font la fortune du lieu : l’autoroute, bien sûr et un saint martyr que l’on fête justement dans le temps du week-end de son arrivée forcée.

Ce Saint n’est sans doute qu’une légende…Mais nous voyons entre en scène des personnes que Maupassant n’aurait probablement pas reniés : un ancien curé transfiguré en druide pour l’amour d’une naine de jardin, un successeur aux tendances intégristes, un certain philosophe champion de l’athéisme, un adepte génial du petit salé, un bourgmestre grand maître de la confrérie des Gras Couchés qui use de la force tranquille des dictateurs de province pour faire tourner son manège électoral, quelques joueurs de couillon et une fée incongrue promise à un handicapé mental…Dans ce faux polar où l’auteur joue avec volupté en certains endroits avec les lois du genre, apparaît la commissaire Alizée Trouillot, flic à contre-emploi, qui hérite d’une enquête pas banale à son retour de vacances. Crime, enquête, suspects et coupables…Tout y est, l’humour en plus et une certaine légèreté qui fait d’une œuvre de divertissement peu à peu un prétexte à une méditation-promenade dans les lisères d’un régionalisme « surjoué »…

Gérard Adam nous balade dans une humanité qu’il connaît, c’est aussi celle de sa région natale et il nous fait des signes de connivence réguliers, façon de dire qu’il n’est pas dupe : ceci est un roman, une empoignade avec le réel sous la forme pacifique que seuls les romanciers peuvent entreprendre. L’ironie, même silencieusement méchante, n’est pas un sentiment que l’auteur ignore dans le chef de ses personnages…Ils sont grotesques, lourds parfois comme les vanités des petits, mais justes comme des héros anonymes : nécessaires à la marche du monde et invisibles souvent quand on commence à les scruter.

La force de Gérard Adam, dans toute son œuvre, c’est de laisser entrevoir ce qui nous emble parfois si lisse, si commun et d’en faire une varieta ou une tragédie. Souvent les deux enchâssées l’une dans l’autre. Et dans Le Saint et L’Autoroute, l’auteur s’amuse littéralement à nous convier à une farce qui grince, ruine et balaie dans des situations où fument les plats de la nostalgie d’un temps où le temps prenait le temps. Et puis, l’auteur le sait, la règle d’une bonne dramaturgie, c’est la concentration d’un temps, d’une action et d’un lieu et le déplacement de ce qui semble grave vers une certaine légèreté…de l’être.

Daniel Simon

1- Au cœur des Ténèbres, Joseph Conrad, Mille et Une Nuits, Paris, 2008.
2- 2. Le Saint et L’Autoroute, Gérard Adam, MEO Editions, Bruxelles, 2010.

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Le souci du détail

Posté par traverse le 30 juillet 2011

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Où Jean-Claude Legros, manie l’amitié, l’humour et un certain sens du dérisoire pour tenter de cerner Dans le Parc comme il l’entend…Que les trois vertus évoquées plus haut m’habitent pour le remercier…

Il est faux de croire que tout un chacun se sente bien à sa place sur un plateau de télévision malgré cette sorte de notoriété que ce passage lui confère (J’vous ai vu à la télé), malgré cette petite titillation orgueilleuse – qui parfois donne la chair de poule, après coup, lorsque l’on revoit l’enregistrement (Tout le monde a droit à son quart d’heure de gloire).

Voilà quelques mois, j’étais invité à l’émission Mille-Feuilles (Thierry Bellefroid, RTBF) dont le thème était « Le souci du détail ». J’y présentais « un petit machin écrit » qui relate l’ascension d’un fameux pilier rocheux dans les Alpes, qui avait eu l’heur de plaire aux décisionnaires de cette émission.

L’autre invité « en plateau » était Philippe Delerm, qui présentait son dernier livre, paru chez Gallimard « Un trottoir au soleil ». Cet ouvrage décrit par le menu les impressions ressenties, au goutte à goutte, lors de rencontres ou d’éclats d’âme : du pointillisme intellectuel tout autant que matériel. Je l’avais lu, bien entendu, puisque, dans cette émission, chaque invité doit livrer l’émotion qu’il ressent à le lecture du bouquin de son « adversaire » littéraire.

Tout de suite, je me suis senti mal à l’aise car, la veille, j’avais reçu et lu le dernier livre de Daniel Simon, Dans le parc. Je me disais, perturbé par cette lecture, stressé aussi sans doute de cette apparition télévisée qu’il aurait mieux valu que Daniel soit à ma place, pour diverses raisons.

La première : il habite Bruxelles et l’émission s’enregistrait à Charleroi. J’habite Aywaille. Le trajet était beaucoup plus court pour lui.

La deuxième : il parle beaucoup mieux que moi, est à l’aise dans le monde médiatique puisque dramaturge, metteur en scène, poète, nouvelliste, critique littéraire, animateur d’ateliers d’écriture (et bien d’autres choses dont la moindre, pour moi, n’est pas celle de penseur ou, plus précisément d’ homme de réflexion. Voulant affiner mon propos, je dirais « homme qui réfléchit » ou, mieux encore, « homme qui, par expérience et par instinct, trouve la beauté et les travers du monde, parvient à les identifier, à les nommer, à en faire surgir les singularités »).
La troisième : ses gestes sont précis. Son verbe est fort.
La quatrième – et la plus importante -: son texte, Dans le parc, me semblait correspondre beaucoup mieux que le mien au thème de l’émission : Le souci du détail.
Je connais, ce Daniel Simon, depuis près de quarante ans. Depuis certaines soirées poétiques, sous la houlette de Jacques Izoard, dans la librairie « Le Quai », en Roture, à Liège.

Il ne se passe pas une semaine sans que nous ne nous donnions de nos nouvelles . Une chose (entre autres délires verbaux, téléphoniques et « de vie » ), qui correspond à ces textes brefs que l’on trouve dans son dernier ouvrage, m’a marqué. Nous nous étions donné rendez-vous dans une brasserie de Hannut. J’étais en avance, déjà attablé. Je l’ai vu arriver. Sorti de sa voiture, il a regardé la place, a parcouru le site, en a humé l’air, en a supputé l’atmosphère, s’en est imprégné, l’a mise en lui…puis s’est dirigé vers l’endroit de rendez-vous après s’être empli de l’ambiance du lieu. Il en est de même lorsque je me rends chez lui et que nous errons à la recherche d’un café, d’une brasserie, d’un restaurant : il regarde, happe l’instant, empoigne l’émotion qu’il traduira en mots.

Dans le parc, c’est cela : des respirations, des échos d’âme, des bribes de vie qui s’échangent et se percutent, des coups et des douceurs, des surgissements comme des sources de ce qui pourrait être des vies, des transmissions d’états d’âme, des cœurs et des cris. Des vies, somme toute, qui ne se dévoilent pas mais qui se soupçonnent. Qui s’inventent, sans doute ou, en tout cas, qui ont la faculté de se laisser deviner par un simple regard, un geste…voire même un rien du tout. Comme si le banal était un fanal vers lequel il fallait se diriger. Comme si la simplicité était la règle du bonheur.


Dans le parc
, c’est cela : l’énigme du zéro qui fait le tout ; la loi du rien qui englobe la vie ; le petit plus vivant que l’énorme…

Daniel Simon nous donne, dans ce livre, des chemins de (oserais-je l’écrire ?) sagesse
car il nous donne, dans ses mots, la faculté de nous dire que le bonheur est dans une perception immédiate de ce que l’on croit, à chaque moment et qui s’avère faux, pour peu que l’on respire par d’autres narines et que l’on n’entende par d’autres oreilles.

Dans le parc, un texte comme un micro tendu vers l’autre. Des larmes que l’on crache. Des bonheurs d’écriture. Des petits plaisirs de lecture…comme des bonbons que l’on suce, en regrettant qu’ils fondent si vite.

Quand je vous écrivais, en début de texte, qu’il avait mieux que moi sa place dans cette émission. J’avais raison, hein !

J-C Legros

Dans le Parc, Daniel Simon, M.E.O Editions, 2011, 145 pages, 16 euros

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La Troisième séance…suite

Posté par traverse le 26 juillet 2011

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C’est lors de la troisième séance d’un atelier d’écriture que se mettent en place les relations entre auteurs et animateur et que commence le véritable travail de découverte et d’analyse des textes écrits lors des séances précédentes. La sauce prend, les dynamiques s’établissent dans le groupe.

Daniel Simon, qui anime ce genre d’atelier, nous livre ici ses réflexions sur ce lieu de brassage des âmes, des vies et des pensées de ceux qui voudraient témoigner de leur vécu.

Le ton est donné dès la première page : un croquis signé CM (Christine Mobers), jeté sur papier en trois coups de crayon et dont la légende précise : Je n’ai pas le temps d’écrire, j’écris dans le temps que je n’ai pas.

Ce qui nous montre l’urgence à le faire, la nécessité de s’exprimer et la résultante : des textes courts, allant à l’essentiel, quitte à être maladroits et à appeler améliorations. Témoigne aussi du plaisir d’écrire, du plaisir d’être lu et du plaisir plus aigre-doux d’être critiqué ou corrigé…

Cette séance, cette parenthèse dans le quotidien, ce temps pris sur le reste, pourquoi ? Séance fait penser au cinéma – loisirs – mais aussi à la séance chez le kiné, le psychologue, le masseur – soins… C’est un temps de lenteur, de recherche, de méditation, de création au milieu du stress de l’action et de la vitesse qui sont le lot quotidien de chacun de nous. Ce besoin d’écrire émerge du plus profond et s’apparente plus au besoin de s’écrire qu’au besoin de bien écrire. Il s’agit de se raconter, parfois de se délivrer, parfois de transmettre. Mettre des mots sur des ressentis, sur des souvenirs pour mieux les préciser, les définir, les fixer et les partager.
C’est, nous dit-on, un outil de réparation individuelle ou sociale.

Apprendre à se connaître soi-même, à se décrypter au travers de ses propres écrits, se découvrir mutuellement, se laisser guider sous la houlette de l’animateur, qui donne une consigne, une contrainte, une ligne de conduite, une base de travail. Et dans les rails de ce chemin, chacun gambade avec ses propres mots, au fil de l’écriture. Dans ces ateliers, le mot est au service de l’homme. Et non l’inverse, comme c’est parfois le cas des écrivains plus affirmés.

(…)

Isabelle Fable

Daniel Simon – La troisième séance – Un atelier d’écriture en chantier – Couleur livres- collection Je – 112 pages – 12 €
(Reflets de littérature wallonne)

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Ecoutez Italia Gaeta au micro d’Edmond Morrel

Posté par traverse le 13 juillet 2011

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Italia Gaeta
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Ecoutez Italia Gaeta et Gilles Gherailles au micro d’Edmond Morrel lors du 22ème Festival interculturel du conte de Chiny

On connaissait d’Italia Gaeta le dernier et émouvant roman qu’elle publie aux Editions Couleur Livres sous le titre de « Laide ».
(21.3 Mo)

Italia gaeta et gilles gherailles lors du 22ème festival interculturel du conte de chiny

On connaissait d’Italia Gaeta le dernier et émouvant roman qu’elle publie aux Editions Couleur Livres sous le titre de « Laide ». A Chiny, on la retrouve dans sa vocation première, celle de conteuse. Dans son Italie natale, celle du Sud, elle vient puiser les histoires qu’elle ré-invente pour nous les donner à écouter. Sur scène, elle danse, elle chante, elle dit et tout est juste, à propos, à l’exact endroit du cœur là où l’émotion entrelace la gravité, là où l’enchantement éclaire le monde depuis les millénaires des millénaires. Le spectacle qu’elle a présenté en ouverture du festival s’intitule « Amore ». Elle décline ce mot avec la complicité irradiante d’un musicien mime, Gilles Gherailles. L’interview est précédée d’un court extrait du spectacle. Italia nous donne aussi un extrait d’une chanson de son spectacle.

Edmond Morrel à Chiny, juillet 2011.

http://www.demandezleprogramme.be/Ecoutez-Italia-Gaeta-et-Gilles?rtr=y

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Mes ateliers d’écriture à la Maison du Livre

Posté par traverse le 10 juillet 2011

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Dessin Christine Mobers

www.lamaisondulivre.be

Un STAGE

Récits de voyages

Ecrire avant ou après, écrire pendant et que faire des notes ? Un voyage passe toujours par le rêve du voyage, et les photos et autres films ne suffisent pas à creuser le sentiment du voyage accompli ou projeté. Il s’agit à chaque fois de croiser des façons de se rendre là où on rêve d’aller confusément. Et l’écriture peut aussi passer par des formes métissées (sous la forme du Carnet de voyage).
En une soirée et un week-end, nous allons écrire ce fameux voyage qui nous capte et nous fascine. Ecrire, coller, passer au montage, voilà les étapes que vous choisirez librement pour ramasser ces fameuses poussières de voyages qui font le chemin sur lequel nous allons…de notre chambre à l’infini.
Ordinateurs, bidules numériques et autres machins TICS bienvenus.

Animé par : Daniel SIMON, écrivain, formateur et éditeur
www.traverse.be
Dates : vendredi 30 septembre de 18h à 20h
samedi 1er et dimanche 2 octobre de 10h à 17h

Public : adultes
Prix : 110 euros, acompte de 60 euros, possibilité de payer le solde en effectuant 1 versement de 50 euros ou 2 de 25 euros
Nombre maximum de participants : 12


Atelier de Récit de vie

Ecrire à partir de soi ? Ecrire un récit de vie suppose que l’on puise volontairement en soi les éléments et les circonstances du récit.
Cette dynamique d’écriture invite aussi à travailler une forme. Rien ne se livre sans traitement, aucune écriture sans point de vue, sans « résonances internes »… De quoi s’agit-il donc quand j’écris mon récit en je ou en il ou elle ? Pourquoi écrire mon récit de vie? Pour de multiples raisons, bien sûr, mais souvent pour transmettre, établir un bilan, écrire sans le malaise de l’imagination apparemment en panne… C’est aussi poursuivre en dix séances
l’exigence et le partage des lectures, des conversations critiques, des explorations, des nouvelles pistes… Enfin, il s’agit de soutenir chez chaque participant de l’atelier une volonté d’aboutir à un résultat : créer une dynamique d’écriture… Nous tenterons de jouer au « Petit Poucet » perdu dans la forêt cherchant sa piste dans les pierres du chemin…

Animé par : Daniel SIMON, écrivain, formateur et éditeur
www.traverse.be
Dates : 10 jeudis de 18h à 21h
Octobre : 6, 13, 20, 27
Novembre : 10, 17, 24
Décembre : 1, 8, 15

Public : adultes
Prix : 190 euros, acompte de 90 euros, possibilité de payer le solde en effectuant 2 versements de 50 euros ou 4 de 25 euros
Nombre maximum de participants : 12

Ecrire des récits de vie en Atelier

Ecrire dans le cadre d’un atelier d’écriture (dans le lieu ou chez soi…), c’est accepter de dévoiler une part de son récit, de le faire résonner aux oreilles des autres, d’en attendre bienveillance et exigence, de donner attention et liberté à chacun et à tous. Quelles que soient les différences de style, de manières, de « qualité littéraire ». Mais pour que cela fonctionne, chacune et chacun se doit de participer sans cette bizarre inquiétude de la comparaison, sans reste dans le retrait de la parole alors que les autres s’engagent. C’est partager et prendre ce risque adulte. Chaque groupe est différent, chaque groupe dynamise donc différemment ce sentiment d’autorisation que l’atelier doit accueillir.

Des textes, ce ne sont que des balises pour tracer une voie subtile vers un endroit du lecteur qu’il ne connaît pas encore. Cet endroit précis qui, n’existe que dans l’écriture et la littérature. Un endroit qui n’est pas réel mais plus que le réel. Un endroit où la vie et ses remugles deviennent un peu plus audibles. Pas plus claire, bien sûr, rien n’est clair. Sauf pour les croyants en une « bonne manière » d’écrire. L’écriture se moque des bonnes et belles manières, par contre elle exige le son juste, l’expérience revisitée, souvent revécue et enrichie de ce temps pris sur le temps qu’exige l’écriture…

Dans le récit de vie, tellement de croyances : « C’est vrai, je n’ai rien inventé, ça s’est passé comme ça,… » Il suffit d’interroger ces belles et fumeuses croyances et soudain, tout s’effondre, plus d’affirmation mais une mise en scène du souvenir d’un réel qui n’a pas existé tel que raconté mais qui existe maintenant tel que raconté…

Dans un atelier d’écriture, des mots achoppent, des questions poussent au bord des lèvres et pourtant il ne s’agit pas de franchir certaines frontières qui touchent à l’histoire de la personne. Les seules informations sont celles du récit. Et c’est plus que ne pourrait en dire l’auteur (e), beaucoup plus. Les lieux communs sont les paroles les plus prudentes que nous ayons pour nous prémunir de la connaissance de soi et du monde ; mais le monde entre en nous, malgré nous, se loge dans des zones de mémoire que l’écriture réélectrise.

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Premières nouvelles des ateliers d’écriture

Posté par traverse le 7 juillet 2011

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Les rendez-vous du samedi Ateliers d’écriture de fictions

Bibliothèque Mille et une pages Schaerbeek

Ateliers écriture: les samedis de 10 à 13h, les 24/09, 8/10, 22/10, 29/10, 5/11, 12/11, 19/11, 26/11, 3/12, 10/12, 17/12 en 2011

L’invention du monde : dix séances consacrées à l’écriture de « formes brèves ». Des nouvelles, des récits …pour témoigner de notre expérience d’être au monde…et de notre désir de le réinventer par le biais de la fiction.
Raconter une histoire, c’est aussi prendre pied dans l’espace et le temps autrement, avec la distance que crée le récit et qui nous permet de créer des intimités, des existences et des univers singuliers…

Dix séances pour lire et confronter à la dynamique d’un atelier les textes écrits par chacun et bénéficier ainsi d’un accompagnement dynamique…

Animation : Daniel Simon, écrivain, animateur et formateur en atelier d’écriture, éditeur de la Revue et de la Collection Je. http://traverse.unblog.fr www.traverse.be
Bibliothèque Mille et une pages – Place de la Reine 1 à 1030 Schaerbeek

PAF: 135€ payables en plusieurs fois au compte 068-2144376-24 de Traverse asbl

Renseignements/inscriptions : Daniel Simon – 86/14 avenue Paul Deschanel – 1030
00.32.2.216.15.10 ou 00.32.477.76.36.22 daniel.simon@skynet.be Photo : DS
A l’initiative de M. Georges Verzin, Echevin de l’Instruction publique, de la culture et des bibliothèques

Tables d’écoute: les vendredis de 19 à 22h, les 21/10, 25/11 en 2011 et 13/01, 17/02, 30/03, 27/04 en 2012

Tables d’écoute du vendredi Bibliothèque 1001 pages

Les vendredis….de 19h à 22h, les auteurs participants aux Tables d’écoute pourront développer leur projet faire entendre des extraits de leurs textes, se faire conseiller, échanger des expériences, se donner des échéances…

Un rendez-vous qui fait avancer les travaux en cours…à la veille du we…
Six rendez-vous annoncés, peut-être d’autres si le groupe le souhaite.

Tous les textes sont bienvenus, ils seront accueillis avec l’attention d’un groupe réuni autour du même objectif : aller de l’avant…

Animation : Daniel Simon, écrivain, animateur et formateur en atelier d’écriture, metteur en scène et éditeur de la Revue et de la Collection Je. http://traverse.unblog.fr
Bibliothèque Mille et une pages – Place de la Reine 1 à 1030 Schaerbeek
PAF: 95 € payables en plusieurs fois au compte 068-2144376-24 de Traverse asbl

Renseignements/inscriptions : Daniel Simon – 86/14 avenue Paul Deschanel – 1030
00.32.2.216.15.10 ou 00.32.477.76.36.22 daniel.simon@skynet.be
A l’initiative de Georges Verzin, Echevin de l’Instruction publique, de la culture et des bibliothèques

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Lecture/performance vidéo « La dernière fois que ma mère est morte »

Posté par traverse le 22 juin 2011

Fleur de faille
Flor de falla
De Steenbreek in bloei

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vous invite à ouvrir une parenthèse non refermable

le vendredi 1er juillet 2011 à partir de 19h
au café-restaurant l’Imagin’Air, 6 place Fernand Cocq à Ixelles*

Entrée gratuite. Dès 19h: accueil (restauration possible). Début du programme à 20h.
INVITEZ VOS AMIS !

Exposition de peintures de Sylvia Fernández.

Sur la piste belge de Julio Cortázar, lecture d’une nouvelle de Joël Vanbroeckhoven, La Maga, Morelli, personnages de “Marelle”: où les retrouver en Belgique ? (en espagnol).

Daniel Simon: présentation et fragments de son dernier livre, Dans le parc, textes brefs (en français); Italia Gaeta: extraits de Laide, récit (en français et italien); Daniel Simon: lecture d’un hommage à sa mère, accompagné d’une vidéo.« La dernière fois que ma mère est morte« 

Le texte en version numérique Calameo: Copier-coller, cliquer:

http://v.calameo.com/2.0/cviewer.swf?bkcode=000065005dd6bff35199f&langid=fr

Improvisations vocales par Mara Pigeon et percussions par Mike Govaerts.

Bruxelles vue par des poètes néerlandophones (présentation et extraits): Joke van Leeuwen, Herman de Coninck, Stefaan van den Bremt (en néerlandais).

Présentation par Serge Noël de son dernier recueil poétique, L’impasse magique, et lectures (en français).

Lecture de et par Nora Briceno Echegaray (poèmes, en espagnol).

À partir de 22h, pause-bar suivie d’improvisations jazzistiques par Eddy Loozen (piano) et Greg Tirtiaux (saxophone), qui accompagneront au passage quelques poèmes de Ana Fernández (en espagnol) et Pierre Ergo (en français). Lecture libre possible selon le temps restant.

La traduction de certains textes lus sera projetée sur écran.

* Soirée privée sur invitation. Pour se rendre à l’Imagin’Air: bus 54 et 71 (Place Fernand Cocq), métro ou bus 34, 64 et 80 (Porte de Namur).

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La Troisième séance dans Parenthèses N°8

Posté par traverse le 7 juin 2011

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La Revue Parenthèses (Indications/Kalame) publie une belle critique de mon dernier livre à propos des ateliers d’écriture…

Daniel Simon est né en 1952. Il publie des poèmes, des nouvelles, du théâtre, des essais. Il anime des ateliers d’écriture depuis les années septante. Il dirige la collection Je chez couleur Livre.

Un vécu presque organique et profondément humain dans ses pratiques d’ateliers d’écriture, voilà ce qui émerge de l’ouvrage que nous propose Daniel Simon, « La troisième séance, un atelier d’écriture en chantier ».

Le parcours de Daniel Simon s’encre dans la réalité des prisons, des hôpitaux, des écoles, des associations, des bibliothèques…

L’auteur nous bouscule aux fils de ses réflexions et nous invite avec pudeur à nous joindre à ses propres constats, questions, rappels et mises en garde (à creuser ou visiter), qui tissent le lien fondateur entre l’animateur, les participants et le champ de l’écriture.
Il nous livre son cheminement, ses appuis littéraires, cinématographiques et plastiques comme espace nourricier et déclencheur de pensée. Il observe, des années septante à nos jours, les changements, les métamorphoses, les émergences, les nécessités, qui habitent et fabriquent les ateliers d’écriture.

En distillant le processus alchimique du récit autobiographique Daniel Simon nous dit que « l’écriture est une façon de réparer le texte déchiré de chaque vie, une façon de recoudre avec le fil du récit, la matière, le tissu dans lequel nous enroulons nos vie. »

Et nous nous sentons invités dans un dialogue avec les mots, vérité et sincérité, où l’auteur investit une réflexion sur la restitution, la transformation, la dénonciation, la vraisemblance, le cliché…

De la géographie humaine de l’atelier, il plonge en son sein pour re questionner l’écoute, la lecture, la résonnance, la voix… Le texte.
Nous ne sommes pas devant une méthode, un livre de recettes de plus, mais face à un trajet personnel, éclairé par une longue pratique, qui nous rappelle qu’au delà toute velléité mercantile, l’atelier d’écriture est un espace, qui « … réajuste l’humanité qui est en nous … »

Frédérique DOLPHIJN

La troisième séance, un atelier d’écriture en chantier, Ed Couleur livres, collection Je Contrepoints, Charleroi, 2010

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Laide…un texte fort de Italia Gaeta

Posté par traverse le 7 juin 2011


Une belle lecture à paraître dans la Revue Reflets Wallonie-Bruxelles (N°29)
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Un petit livre, qui porte loin…

Il nous est présenté comme un récit de vie. Mais Italia Gaeta est conteuse et le livre n’échappe pas à son talent de conteuse par le caractère outrancier des personnages et des situations. On y verrait plutôt un conte philosophique sur le thème de la laideur, considérée comme une tare, et de l’horreur qu’elle inspire à celui qui en est victime comme aux autres.
Cette petite fille, laide à faire peur, jusqu’à être qualifiée de monstre, rejetée par sa très belle mère –belle-mère ? – indifférente à son père, trop occupé aux affaires du royaume des adultes, vilipendée et insultée par les enfants, évitée par les adultes… cette petite fille ne trouve pas sa place dans la vie. Elle est laide. Et pour tous, elle n’est que ça.

Que faire de cette enfant ? La cacher, l’occulter, la nier – la tuer en pensée. Ou l’accepter, mais en niant sa laideur. Comme cette laideur lui colle à la peau jusqu’à l’os et qu’elle s’en rend vite compte, c’est encore une solution boiteuse. Sa grand-mère, la nonna italienne, qui l’appelle mia bella, ne lui est pas d’un grand secours puisque d’une certaine manière, elle se voile la face et trompe l’enfant en lui disant qu’elle est belle…Et la pauvre gamine demeure ce qu’elle est, ce qu’elle a toujours été : laide.

On l’a nommée Tempérance, un nom qui fleure bon le conte, mais la nonna l’appelle Esperanza, comme une formule magique annulant le maléfice. Face au mal, face à l’absence de regard et à l’absence d’amour qui tuent l’enfant dans l’œuf, la grand-mère se dresse comme la bonne fée salvatrice, qui l’aide à surnager pendant quelques années, jusqu’à ce qu’elle disparaisse, happée par la mort, et que la pauvre fille se retrouve amputée d’amour, et amputée d’elle-même puisque cette vieille femme était la seule à la considérer comme digne d’amour et d’intérêt.

Cette laideur, vécue jusqu’à l’os, est insupportable, insurmontable et mène au désespoir, à l’abjection de soi et, on peut le dire, à la folie. Presque à la folie furieuse car Tempérance-Esperanza fait peur, avec ses accès de violence tournée contre les choses, les gens quelquefois et surtout contre elle-même. La pauvre fille a une si mauvaise image de soi qu’elle ne peut que se mépriser et se vouloir avilie par la vie, à condition que ce soit elle qui le décide. Elle en vient à se piétiner elle-même pour éviter de se faire piétiner par les autres …

Bien sûr, le thème de la laideur et de la difficulté à la vivre est un fait de vie réel et fait même les beaux jours de tout un commerce de la beauté. Toutes les femmes et de plus en plus de messieurs se trouvent des îlots de laideur à gauche ou à droite. Mais ici, tout est poussé à l’extrême et c’est ce qui donne au récit une aura de conte. Ce désamour des parents, cette cruauté des étrangers, ce physique abominable… Une laideur aussi épouvantable aurait pu trouver amélioration en quelques soins faciles, épilation du mono sourcil et des joues duveteuses, correction des dents mal alignées, coiffure ultra-courte et désinvolte pour les cheveux hérissés, un peu d’attention pour éviter de ressembler à un loukoum… Au lieu de cela, on laisse proliférer la laideur, on la sublime même, quand les enfants maquillent la laide dans le style Satiricon de Fellini lors d’un goûter d’anniversaire – et cela fait rire les grands !! Si la laideur est insupportable, pourquoi la faire supporter à une enfant au lieu d’y remédier ?

Les seuls qui la supportent finalement sont des gens simples, moins sophistiqués et plus humains, des gens nature qui vivent dans la montagne en Italie, bien loin des diktats de notre société factice dominée par la publicité. Je veux parler de l’oncle, zio Umberto, curé de montagne un peu farfelu et bon enfant, qui accepte sa nièce comme elle est, qui accepte la laideur et l’impose à ses paroissiens. Lesquels, suivant cet exemple, accordent à la fille laide une sorte de tendresse… naturelle.

Nous voici donc dans un livre éclaté, fait de fragments de passé et de présent, de conte et de réalité, de souffrance et de bonheur volé, dont le fil conducteur est la souffrance due à la laideur, la souffrance d’une femme qui se fait appeler Hybride et n’arrive pas à se trouver.

Tout est forcé pour déranger au plus profond le lecteur, tout noir, tout blanc, tranché comme dans les contes – auxquels on fait parfois allusion, vilain petit canard, cygne pour la grand-mère. La laideur extrême de l’enfant, qu’on ne corrige pas, le rejet absolu par les parents, les insultes et harcèlements excessifs des autres, l’attitude résolument joyeuse de la fée-nonna – pensons à la bataille à coups de tomates mûres entre vieilles femmes !! Nous sommes à l’évidence dans le conte.

Mais à la différence du conte, nous n’avons pas la chute escomptée. Car la fin tout à fait énigmatique du récit nous laisse sur notre faim. Ni suicide de désespoir pour mettre fin au cauchemar et punir – ou soulager ? – les responsables ni rédemption par l’amour ou autre émerveillement… Seulement des questions et le nœud de souffrance inextricable de Laide, qui nous reste sur l’estomac. Voilà son véritable nom, sa seule identité. Laide.
Quelqu’un a-t-il pu penser qu’on pourrait lire l’aide ???
Cette fille appelle à l’aide depuis le début, prisonnière sous sa carapace.

Le message à lire entre les lignes de ce conte torturé ? La laideur, il faut la vivre. Et on ne peut la vivre sans l’aide de l’amour…

Isabelle Fable

Et un entretiens avec Edmond Morrel à l’occasion du Festival du Conte de Chiny où Italia Gaeta faisait la soirée d’ouverture avec son nouveau spectacle de contes.

Ecoutez Italia Gaeta et Gilles Gherailles au micro d’Edmond Morrel lors du 22ème Festival interculturel du conte de Chiny

On connaissait d’Italia Gaeta le dernier et émouvant roman qu’elle publie aux Editions Couleur Livres sous le titre de « Laide ».

Italia gaeta et gilles gherailles lors du 22ème festival interculturel du conte de chiny

On connaissait d’Italia Gaeta le dernier et émouvant roman qu’elle publie aux Editions Couleur Livres sous le titre de « Laide ». A Chiny, on la retrouve dans sa vocation première, celle de conteuse. Dans son Italie natale, celle du Sud, elle vient puiser les histoires qu’elle ré-invente pour nous les donner à écouter. Sur scène, elle danse, elle chante, elle dit et tout est juste, à propos, à l’exact endroit du cœur là où l’émotion entrelace la gravité, là où l’enchantement éclaire le monde depuis les millénaires des millénaires. Le spectacle qu’elle a présenté en ouverture du festival s’intitule « Amore ». Elle décline ce mot avec la complicité irradiante d’un musicien mime, Gilles Gherailles. L’interview est précédée d’un court extrait du spectacle. Italia nous donne aussi un extrait d’une chanson de son spectacle.
Edmond Morrel à Chiny, juillet 2011.

http://www.demandezleprogramme.be/Ecoutez-Italia-Gaeta-et-Gilles?rtr=y

Italia Gaeta – Laide – éd. Couleur livres – Collection je – 103 pages – 11 €

Commande en librairies ou à www.couleurlivres.be

L’auteure et l’éditeur (Collection Je, Daniel Simon) peuvent se déplacer pour des rencontres, lectures, …

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Les dernières nouvelles en provenance du Sazz’n'Jazz

Posté par traverse le 23 mai 2011

Les dernières nouvelles en provenance du Sazz'n'Jazz dans carnets bannercheckpoint

Chers amis et supporters de Checkpoint,

Nous en sommes, aujourd’hui lundi 23 mai 2011, au quatrième jour déjà de notre première édition du Festival Checkpoint. Une aventure qui a commencé sur les chapeaux de roues vendredi 20/05 par une soirée d’ouverture qui fut un magnifique moment de partage, de rencontre, en musique, en danse.

Samedi 21, second jour, nos ateliers accessibles à tous ont initié de nombreuses personnes à l’art de la ferronnerie, de la calligraphie, de la peinture sur eau, de la fabrication de tambourins. Et la soirée fut dans la même veine, lors du vernissage de nos expositions permanentes Flexi In-Security et Instabilisés, puis avec la projection du documentaire Les Batisseurs, suivi d’un concert détonnant et inoubliable du Sazz’n’Jazz Quartet. Dimanche, nos ateliers se sont poursuivis, tandis que la journée fut consacrée au théâtre, d’abord avec Lili la Brave, théâtre pour enfants, et ensuite avec Le Mariage de Laila, qui continue sa tournée triomphante en passant par le Checkpoint Festival.

Nous voudrions que chaque jour soit ainsi une rencontre réussie, une fête partagée, à l’image des ambitions du festival, qui s’est entièrement construit sur cette notion de la Rencontre, de l’Autre, et de l’Autre en soi. Afin que tout se passe de la meilleure façon, nous nous devons, au jour le jour, de vous informer du programme et des inévitables petites modifications de dernière minute qui peuvent intervenir et interviennent dans ce genre d’organisation.

Nous souhaitons donc vous communiquer de nouvelles informations concernant les activités des prochains jours.

Lundi 23 mai

15:00 La rencontre «La bande dessinée, art politique?» est annulée!
L’organisation de l’agenda des divers intervenants n’ayant pas pu être concilié dans des délais qui nous auraient permis de vous offrir une rencontre à la hauteur, nous avons préféré reporter ce rendez-vous à une date ultérieure. La seconde édition de Checkpoint Festival l’an prochain consacrera une journée complète à la bande dessinée et à toutes les innovations formelles et de fond qui se produisent dans le monde du 9ème art. Nous espérons alors convier à nouveau les grands talents qui s’illustrent dans cet art et vous offrir un programme d’une belle richesse.

18:00 Conférence: «Les Turcs dans la caricature et la bande dessinée, un siècle de représentation» par Alain Servantie
La journée se poursuivra ensuite comme prévu, avec la présentation par le passionné Alain Servantie qui se penchera sur l’image des Turcs dans la BD européenne et l’image de l’Europe sous le crayon des caricaturistes turcs. Vous verrez à cette occasion des planches historiques, issues de tout le 20ème siècle. La présentation sera suivie d’un débat réunissant des caricaturistes et des auteurs belgo-turcs.

20:00 L’Heure des Mots+Troupe Poétique Nomade
En soirée vous assiterez à une performance-rencontre inédite et inoubliable créée par Daniel Simon, un des auteurs belges les plus talentueux de notre époque. Un moment à ne manquer sous aucun prétexte! Et tout de suite après, nous bouclerons la soirée par les performances bien connues, et toujours riches en surprises, de la Troupe Poétique Nomade, poètes-performers et musiciens!

www.myspace.com/troupepoetiquenomade

Mardi 24 mai
Il était prévu que Sofia Yero, grand nom de la danse contemporaine et du flamenco, monte sur scène pour un show en commun avec N’Faly Kouyaté. Mais devant la richesse de leur travail, de leur œuvre, et de ce qu’ils souhaitaient offrir comme prestations au CheckPoint Festival, nous avons décidé, d’un commun accord, de scinder le show en deux partie, qui vaudront chacun leur pesant d’or!

18:00 Sofia Yero animera comme prévu un workshop de flamenco

21:00 Nomad Project, une formation très « checkpoint » réunie par Sofia Yero, avec Paolo Bartoletti au chant italien, Antonio Paz au chant flamenco, Dirk Vanderharst à la guitare électrique , Antonio Segura à la guitare flamenco, Alex Otero au cajon, Sofia Yero et Juan-Luis Reyes à la danse.

22:30 N’Faly Kouyaté & Dunyakan
Nous clôturerons cette soirée d’un concert unique du grand N’Faly Kouyaté, collaborateur régulier du projet Real World de Peter Gabriel, star de la kora, dont on s’accorde à dire qu’il en est le Jimi Hendrix, tant sa virtuosité ne connaît pas de limites! N’Faly Kouyaté nous offrira un répertoire essentiellement tiré de son nouvel album. Plus habitué des grandes scènes anglaises et américaines, l’artiste offrira avec ce concert plus intimiste mais pas moins volcanique, un rendez-vous rare aux amoureux de musique de notre capitale.
www.nfalykouyate.com

Nous nous réjouissons d’ores et déjà de vous rencontrer en grand nombre dans les prochains jours et nous ne manquerons pas de vous communiquer encore toutes les nouvelles informations nécessaires, heure par heure, depuis le front Checkpoint Festival, première édition!
Merci pour votre solidarité, merci de nous offrir votre si belle curiosité!

Kenan Görgün et Tanju Goban,
Pour le Festival Checkpoint.

Checkpoint Festival, c’est quoi?

A une époque où sont sans cesse discutées les questions de frontières, de nations, de religions, de régionalismes et autres, un festival qui se dédie à explorer la figure de l’Autre (sous toutes ses formes) s’impose comme une démarche aussi pertinente que nécessaire. Rencontre, recherche de l’autre, tentative de rapprochement, de partage, sont les notions qui guident les organisateurs dans leur envie d’offrir à la capitale bruxelloise un évènement qui soit à son image. Rencontre des langues, des cultures, des ethnies, mais également des formes d’expression.

Le Festival rassemble les formes d’art majeures, comme le cinéma, la musique, la danse, la littérature. Des expositions de sculpture, de peinture et de photographie, ainsi que des ateliers, en lien avec les thématiques de Checkpoint, se tiendront tout au long du festival.

Du 20 au 27 mai au Sazz’n'Jazz et le 28 mai à La Tentation (Bruxelles-Ville).

Sazz’n'Jazz (rue royale 241 – 1210 Saint-Josse)
La Tentation (rue de Laeken 28 – 1000 Bruxelles)

Le Festival Checkpoint a été conçu et préparé par l’écrivain Kenan Görgün et l’asbl KulturSanat
Le Festival est soutenu par la COCOF. Partenaires : Centre Bruxellois d’Action Interculturelle, La Tentation/Centro Galego de Bruxelas remerciements. Et avec la participation de Diversité sur scène, Maelström Réévolution.

Infos: Kenan Görgün 0486 518 036

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Performances/lectures/Musiques/Entretiens Checkpoint

Posté par traverse le 20 mai 2011

Lectures/performances ce lundi 23 mai…20h.

Je serai en entretien avec Edmond Morel (autour de L’Ecole à brûler, Je vous écoute et La Troisième séance, www.couleurlivres.be), avec des morceaux musicaux de Hélène Van Loo, dans la présence de Italia Gaeta (Laide, collection Je, www.couleurlivres.be) et de celle de Gérard Adam (écrivain, éditeur de Dans le Parc)…

Performances/lectures/Musiques/Entretiens Checkpoint dans carnets

Une performance : une lecture en direct et un film de 9 minutes « La dernière fois que ma mère est morte » de et avec Daniel Simon (une traversée filmée sur le genre masculin/féminin…Réalisation Daniel Simon, images et montage Jacques Deglas)

 dans carnets

DS et Jean Jauniaux

cweb5.jpg
Hélène Van Loo et DS



DS et JJ

checkpoint1web.jpg

DS

checkpoint2web.jpg

Italia Gaeta et DS

Photos M-T Jehasse.

Le texte en version numérique Calameo: Copier-coller, cliquer:

http://v.calameo.com/2.0/cviewer.swf?bkcode=000065005dd6bff35199f&langid=fr

Et ensuite … La Troupe Poétique Nomade….lectures, performances, poésie… (Maelström…production)

Invités et Micro ouvert !

ADRESSE :
SAZZ’N’JAZZ
241, Rue Royale
B – 1210 Bruxelles

J’y serai, je vous verrai peut-être, on en parlera, me réjouis…

http://www.cbai.be/resource/file/Evenements/CHECKPOINT_2011_press.pdf

www.cbai.be

LECTURES, ENTRETIENS, MUSIQUE….PERFORMANCES…

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